NilLe 15/03/2010 à 17:43
Bah sincèrement, on ne peut pas nier que Sally ait raison... tu n'as qu'une réalité en tête (réalité à laquelle on t'oppose des limites palpables - mais bon, peut-être que puisque tu n'es pas concerné par ces limites, tu n'en as pas grand chose à faire).
Tu omets délibérément le facteur humain dans ton schéma économique (tu le dis explicitement, d'ailleurs, lorsque tu parles de la disparition d'emplois inutile). Tu es exclusivement dans un objectif d'enrichissement global (tu te focalises sur le PIB et pas sur d'autres indicateurs sociaux), en oubliant que le premier objectif des outils créés par l'homme (à commencer par les outils économiques) sont pour le servir lui. Or tu n'es pas au service de l'homme, mais au service d'un idéal économique qui se suffit à lui-même.
Typiquement, tu dois être de ceux qui sont très content de la disparition des bochimans, des aborigènes ou des amérindiens, puis qu'ils ne sont pas utiles à l'économie de marché (au contraire, ils la parasitent avec leur autarcie, merde, laissons-nous le droit d'utiliser les ressources de ceux qui ne savent pas les exploiter, au nom de l'humanité et du rendement, non mais sans blague !).
Enfin bref, je trouve ça (très) regrettable parce que ça sclérose vraiment le système. L'individu DOIT rester au centre des préoccupations, parce que c'est lui qui fait la société. Même si la société est ce qui permet à l'humanité d'avancer et de faire de grands projets, renier l'individu, c'est renier la base même à la fois de la société, et du pourquoi de l'évolution (la société s'est construite parce que c'était le meilleur moyen aux individus humains de se protéger ; l'économie s'est développée parce que c'était le meilleur moyen aux sociétés de se développer... si tu fais fi du point initial, je pense sincèrement que tu te trompes d'objectifs).