).Du peu que je te connais, je pense que tu as toujours été un "rigolo" au fond de toi, très direct, dogmatique et impulsif. Ca me paraît super positif que tu oses faire ce que tu as envie de faire et qu'en plus ça marche pour toi
ça devrait être le cas de tout le monde d'ailleurs. 
Maintenant prends une personnalité plus "posée". Qui n'a pas besoin ni envie de faire le mariole, de faire rire ses amis. Et là avec ton conseil on est face à une situation différente : c'est pas débloquer quelque chose qu'on aurait envie de faire, mais faire des choses inhabituelles et avec lesquelles on a peu d'expérience et de plaisir à expérimenter. En pratique ça marche nettement moins bien. Tu comprends la différence ? En conseillant aux gens d'être comme ça, tu fais culpabiliser ceux qui n'ont pas cette "qualité" de faire rire les autres et ça peut être extrêmement négatif.
Pour ma part j'ai passé beaucoup trop de temps à essayer toutes les "techniques" qu'on me disait, sans jamais de succès, en m'en voulant chaque fois plus, en pensant que j'étais une grosse merde incapable. Mais lorsque je me suis posé sincèrement la question du pourquoi de mon problème j'ai compris assez rapidement. Ce n'était pas que je n'ai aucune des qualités des autres mecs, pas que je suis incapable d'apprendre et d'apporter de nouvelles facettes à ma personnalité. J'aimerais partager mon expérience pour éviter aux gens de trop se sous-estimer et leur apprendre à chercher les réponses au fond d'eux, car elles sont de bien meilleur conseil que tous vos potes réunis (même si ça fait du bien aussi de les écouter pour s'ouvrir à la vie hein, mais pour être réellement ouvert il faudrait que ce ne soient pas toujours les mêmes potes parce que sinon c'est comme se parler à soi-même
).Il ne faut pas non plus tomber dans le piège du "déclic". On a souvent l'impression que les choses s'arrangent une fois qu'on a compris certaine une chose alors on a envie de la crier sur tous les toits, mais en réalité tout ce qu'on a vécu et enduré avant rentre dans la balance. On l'oublie juste parce que ce n'est pas aussi marquant. C'est un peu comme un puzzle qui se complète suffisamment pour qu'on en voit le bout.