vince (./9) :
J'ai une connaissance qui l'a fait (et pas qu'une fois, la première fois ce n'était pas dans les moeurs de partir voyager comme ça) et il a écrit un bouquin : L'Ange de Compostelle par Serge Grandais.
Le livre retrace sont parcours et la façon dont son voyage s'est passé... (il était aussi parti "les mains dans les poches")
Il est chrétien ?
Edit : Ouais, je viens de voir son résumé :
L'auteur, pèlerin au long cours, part seul à pied sur une route de 2000 kilomètres qu'il boucle en soixante-deux jours.
Dans cette quête de sens, à l'écoute de la Bible et des ancêtres du chemin, tant de pensées vont se dire de Paris à Vézelay, de Saint-Léonard-de-Noblat à Roncevaux, de Burgos à Santiago. Toutes les étapes sont improvisées. Les aventures se succèdent, inattendues, savoureuses, parfois austères et ascétiques. Le routard sait rire de lui-même alors que la pluie, le froid, la chaleur ou le rejet des autres l'accablent. Seul ? Oui, mais mystérieusement accompagné de Raphaël, l'ange de Tobie, qui va le harceler de questions et lui prodiguer courage et humour pour achever l'improbable cheminement de sueur et de prière. En accomplissant son rêve de foi, il satisfait son désir d'une rencontre avec lui-même et avec Quelqu'un.
L'ange est la figure médiatrice entre le marcheur et l'invisible qui l'aimante. Avec l'ange, le terme du pèlerinage se goûte déjà au long chemin. La marche devient le but, parce que la joie spirituelle est dans le mouvement complice de l'âme et du corps. Vivre c'est faire marcher l'âme de son corps sur la terre de Dieu.