pal0uf (./58) :
very (./55) :
bref en zappant définitivement le premier des guignols en chef qui voulut faire de la pensée, acte intime et viscéral, une "science" objective
Et les maths, ou même la logique, elles ne sont pas pensées peut-être?
mais on pense
pour faire une démonstration mathématique ( qui en propre possède son objectivité ), pas pour écrire ses pensées.... Il y a là une médiation qui, pour moi, change du tout au tout. Je dis ceci sans haine particulière, je me suis par le passé pas mal adonné à la réflexion mathématique et à la méditation plus philosophique, j'ai beaucoup apprécie les deux, mais elles possèdent un caractère bien différent : la première soulage du Moi, le débarrasse presque (entends-moi bien : dans la conscience que l'on en a), exercice génialement futile et léger il nous repose presque plus qu'il nous fatigue. Le second lui est plutôt pesant, il demande, réclame, exige une conscience aiguë et permanente du Moi, qui toujours veut s'imposer s'exprimer c'est lui et lui seul que l'on traque lorsque l'on médite, bref il y a dans la méditation un certain sérieux du "je" et du "monde"; ce qui n'a rien avoir avec les maths où l'on se demande seulement comment assembler le plus astucieusement des légos !