73Fermer75
veryLe 04/10/2010 à 17:47
Nil (./52) :
L'art pour l'art, ça a pu avoir (ça a toujours) une incidence formidable (mais indirecte) sur le rayonnement culturel des sociétés (que ça soit avec les parnassiens ou, plus récemment, les oulipiens).


C'est deux bons exemples, deux échecs totaux et cuisants; qui suffisent pour comprendre la nullité fondamentale de ce genres de projets farfelus.
-les parnassiens. Hummm alors tiens on lit encore autant Paul Bourget ou L'isle-Adam que Baudelaire ou Mallarmé ? rotfl
Les deux premiers en sont restés au (bons) devoirs scolaires tandis que les deux autres ont accédé à ce qqch de supérieur et de transcendant qui caractérise toute grande œuvre artistique. En plus simple : les autres nous transmettent encore quelque chose, les lire nous interpelles encore; les premiers nous laissent complètement froid.
-l'oulipo. Bha en très court c'est finalement de la merde et ça ne laissera pratiquement rien pour la postérité, à juste titre. Pérec et Roubaud seuls percent par leur talent qui de toute manière se serait révélé sans l'oulipo. Depuis ce temps y'a eu de la littérature autrement plus importante....