manoloben (./9) :
Il avait recruté 100 personnes, au bout d'une semaine 75 de moins. Ca n'a pas loupé, le CE est monté au créneau, indemnisation pour les 75.

Ce n'est pas du tout la même chose : là, il y avait intention malhonnête (on ne peut pas raisonnablement penser que le gars s'est finalement rendu compte qu'il n'avait besoin que d'un quart de l'effectif qu'il avait prévu, ou que les trois-quarts ne faisaient pas l'affaire.)

La jurisprudence m'étonne, mais bon, admettons. En pratique je crois que t'as intérêt à lâcher l'affaire, vu le temps nécessaire que tu devrais y consacrer, sans parler de la mauvaise pub que pourrait te faire le mec s'il a des relations.

Sur un plan plus moral, je comprends que ça te fasse chier, mais de toute façon avant la fin de la période d'essai, tu ne peux pas vraiment considérer que t'as un boulot stable, et c'est pas comme si tu avais démissionné de ton boulot actuel pour accepter celui-là. Le type aurait aussi pu te faire bosser jusqu'à la fin de la période d'essai puis te dire "non", ou alors sur place tu aurais pu t'apercevoir que ça te convenait pas, etc.

Si on voulait être logique, il faudrait aussi pénaliser les candidats qui se désistent à la dernière minute pour des raisons non liées à l'entreprise, à ce moment-là...