Écoute, dans les zones où les islamistes sont chassés, les femmes se découvrent à nouveau. Il me semble que tu vois le problème à l'envers (les femmes n'étaient pas en burka avant, sont en burka pendant l'occupation islamiste, ne sont pas en burka après. J'ai du mal à y voir le consentement. Et, c'est étrangement corrélé avec le reste des interdictions)
(Du reste, je ne parlais pas spécialement de la situation Française.)
Quant à la mode des recluses et autres joyeusetés, je pense que ça relève plus ou moins de la psychiatrie (46 ans pour Alix la Burgotte, ça commence à faire...). Mais tu sais sans doute mieux que moi qu'il y avait des niveaux intermédiaires, on ne pouvait pas se reclure directement, il y avait plusieurs niveaux obligatoires avant (couvent, etc) pour s'assurer de leur consentement éclairé. Les femmes n'étaient pas agressées si elle choisissaient de ne pas de se reclure.
Et d'ailleurs même l'Église s'est inquiété du phénomène si je ne m'abuse.
La liberté d'opprimer, ce n'est à mon avis pas de la liberté.
edit :
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/04/01/a-mossoul-les-djihadistes-avaient-impose-un-monde-sans-femmes_5104241_3218.html
D’abord méfiantes, les femmes de la métropole irakienne ont peu à peu retrouvé les habitudes d’un quotidien auquel elles n’avaient plus goûté depuis deux ans et demi. Les longs niqabs (voile intégral) à quatre couches, la double voilette sur les yeux et les gants noirs, qu’avaient imposés les djihadistes de l’organisation Etat islamique (EI), ont été remisés au placard.
[...]
Selon la « constitution de la ville », distribuée le 13 juin 2014 par l’EI, les femmes ne devaient sortir qu’en cas de nécessité.
[...]
Une voilette relevée ou un gant enlevé étaient punis de coups de fouet, délivrés non pas à l’imprudente, mais à son tuteur.
La burka est un aménagement technique pour sortir en cas de nécessité, rien de plus.
Et, là je reviens à la France, voir ça ici signifie que des femmes sont tenues de rester à leur domicile... en France. Ou à minima qu'elles soutiennent cette idée lumineuse.