Folco (./282) :
montreuillois (./281) :
Alors oui, les femmes consomment peut-être + de nettoyant vaisselle, les hommes + de perceuses
Est-ce que tu dis que si la pub, ou tout autre phénomène social n'orientait pas les hommes et les femmes, alors on aurait autant de femmes à ternir la perceuse que d'hommes, et autant d'hommes à astiquer les assiettes que de femmes ?
Non, mais si on pouvait arrêter de nous poser cette brique, ce serait un bon début. ("brûle ta pub", à défaut de la télé)
Fei (./283) :
Les enfants sont surtout influencés par les modèles qu'ils ont le plus en direct : les parents qu'ils côtoient au quotidien.
Mon petit voisin (7 ans), préservé de la télé et du système de consommation de manière outrancière (sa mère pousse le bouchon un peu loin parfois je trouve (c'est dire)) ne jure que par les affaires Flash Mc Queen, les tablettes et autres toupies Beyblade... pourtant, y'avait jamais rien eu chez lui de tel, que des jeux en bois relou

Les parents (la mère seule, pour le coup) n'y est vraiment pour rien, malgré son éducation attentive. J'ai cru comprendre que c'était le lot de la plupart des gamins.
very (./288) :
Je répète ma question : pour éviter ce genre de pubs stéréotypées, quelles mesures en pratique ? (imagine-toi Grand Dictateur Maitre du Monde -- ça vaut pas tout à fait modod sur yN, mais c'est déjà pas mal !). Parce que c'est pas en disant à des pubeux qu'on arrête ! c'est pas bien ! que ça va marcher, hein
(c'est pas comme si la segmentation des consommateurs et des segments de marché était une des techniques phares du marketing, nan
)
Si j'étais MIEUX que dictateur... si j'étais de ces pubeux qui nous font penser que la réussite pour un mec, c'est le cul et les grosses caisses, je reverrais ma copie et j'influerais sur celle des autres. Il en va de même avec les clichés normalisant garçons/filles (elle est là la dictature).
Ce serait déjà un grand bond en avant.
L'éducation, c'est propre à chacun des parents. Je t'ai déjà donné MA vision de parent, ça suffit.
very (./288) :
Bref la rééducation du capitalisme sans contrainte ferme ça ne marche pas tant que c'est pas rentable pour eux
Sauf que le propre du capitalise "réussi" à été de créer le besoin, créer l'envie, là où il y avait un désert. C'est eux qui arrivent à participer à cette grande entreprise de formatage (tout à coup, tout le monde rêve d'un iTruc super top-moumoutte). Et après création de cet effet, la machine se lance, et là, on peut déduire qu'il y a demande. Cette demande est une création pure.
Iceman RGC (./289) :
C'est mal barré à la maison. Madame ne fait rien de cela et je déteste conduire... 
Ouais, mais ça c'est des conflits propres à chacun, dans n'importe quelle forme de couple. Perso, je déteste repasser, j'ai délégué. Non pas parce que c'est une femme, mais parce que c'est la personne qui est capable. Après, je prends en charge des trucs qui la gavent.
Si tu savais le nombre de mecs que j'entends dire "ouais, mais bon, ça c'est un taf de meuf" (en parlant des trucs domestiques), pas de "ma meuf", mais "de meuf" au sens large. Genre, je vais même pas me casser le cul à... Sans parler des sempiternelles "la carte bleue de monsieur" (elle peut se brosser ma copine de penser que ce soit un acquis). </InstantPersonnel>
Je me demande parfois à quel point notre société peut être archaïque sur ces aspects auxquels je fais face régulièrement.
Après, je pense aussi avoir mes tares et reproduire aussi des trucs pas forcément neutres du tout (je ne me prétends pas du tout être un modèle), mais bon, comptez pas sur moi pour tendre le bâton
