À noter quand même la différence entre ce que beaucoup de femmes disent et font vraiment sur le faite d'être abordées dans la rue. Sujet très fréquent de l'époque où j'étais en France, où j'ai eu cette discussion avec pratiquement toutes les femmes que j'ai croisées et où on a eu au moins le temps de faire connaissance.
« Nan moi je parle pas aux mecs que je connais pas.
— Ah ? et moi alors ?
— Et toi quoi ?
— Comment on s'est rencontrés ?
­— Nan mais toi c'est pas pareil, t'avais pas l'air relou… »

C'est ça le truc. Elles n'ont, malgré ce qu'elles diront souvent pour simplifier, pas de problème à être abordées. Mais respectueusement. Ce qu'elles ne veulent pas, s'est se faire emmerder par des relous.

Maintenant faites l'essai par vous-même, dehors, abordez une femme de face (pas de dos c'est flippant), arrêtez-vous (surtout ne pas la suivre c'est hyper flippant) et dites simplement « bonjour » d'une voix claire avec un sourire chaleureux. Vous verrez qu'elles s'arrêtent toutes sans problème. (là vous expliquez simplement que vous faites un test pour un débât sur le féminisme, vous les remerciez pour leur temps et vous leur souhaitez de passer une bonne journée).

Mais c'est comme vous. Aimez-vous vous faire aborder dans la rue ? Instinctivement, on répond non, parce que ce que ça évoque, c'est le zonard qui vient te tapper 10 balles, le mec qui te taxe une clope, l'association truc qui veut ta signature, … et qui en plus sont souvent tous désagréables.