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NilLe 27/01/2018 à 18:07
Brunni (./3787) :
Ben déjà je comprends pas quel schéma te mêne à te poser cette question. Une rencontre se fait à deux, mais elle est très souvent initiée par une personne. La réponse de la deuxième et la dynamique qui s'installe entre les deux personnes permet de créer un lien (ou d'y mettre fin).
Dans la rue, non, sauf demande utilitariste (et légitime, comme demander son chemin...).

Brunni (./3787) :
Si tu 1. essaies d'approcher des inconnu(e)s dans la rue, que tu 2. te perfectionnes un peu (les premières approches avec la peur et l'impression de faire quelque chose en dehors des codes, il est possible que tu l'effraies encore plus que tu ne l'es toi-même grin) alors tu verras que Paris, Lyon, Lausanne ou Sierre pour citer des villes où j'ai essayé des potes (et donc puis affirmer que ce n'est pas que "parce que c'est moi"), la réponse peut être extrêmement positive. Et il peut se créer des relations très rapidement sans que le mec traîne la fille par les cheveux jusqu'à sa chambre. Si ça te paraît incroyable, c'est pourtant un fait qu'il ne tiendrait qu'à toi de vérifier. Je trouve que c'est intéressant la nouvelle vision sur les dynamiques sociales que tu peux apprendre avec ce genre d'expériences smile
Sauf qu'on parle de harcèlement de rue avec une dynamique sexuelle forte ; ce que tu décris me paraît être un échange a priori non chargé sexuellement, et sans attente précise/sollicitation. Plus dans une démarche de gratuité relationnelle.
Ca peut être gonflant quand t'as pas envie, mais il n'y a (a priori ?) pas de contexte oppressif, donc c'est tout de même sensiblement différent...