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ZerosquareLe 18/11/2015 à 21:38
YN > on pourrait à la rigueur dire que le prix à payer d'une démocratie, c'est qu'elle ne peut pas garantir qu'un mec dans son coin ne réussira pas à faire un attentat isolé.

Mais là, ça n'a rien à voir :
- ce n'est pas un mec dans son coin, c'est une organisation terroriste puissante
- ce n'est pas un attentat isolé, ça s'inscrit directement dans la continuité de ce qui s'est passé en janvier, et les terroristes avaient déjà prévenus qu'il y aurait d'autres attentats
- ce n'est pas un phénomène qui sort de nulle part, ça fait des années qu'il y avait des menaces claires et des signes avants-coureurs de partout, et c'était connu des services gouvernementaux
- ce ne sont pas des déséquilibrés qui délirent, ce sont des "professionnels" qui ont une idéologie développée
- ce ne sont pas des gens qui ont décidés de s'attaquer à la France juste "comme ça", c'est directement lié à la politique intérieure et extérieure de notre pays
- ça n'a rien à voir avec la démocratie : y'a plein de démocraties qui ne sont pas victimes de ce phénomène, et plein de régimes autoritaires qui en sont victimes (tiens, par exemple, l'Algérie)

Ce qu'on peut y faire ? Ben déjà, arrêter de considérer ça comme une fatalité (c'est pour ça que "c'est le prix à payer pour la démocratie" est un argument extrêmement dangereux) ; commencer par arrêter de s'impliquer dans / commercer / copiner avec / financer des régimes qui entretiennent le terrorisme, et arrêter de fermer les yeux parce qu'il y a des choses qu'on ne préfère ne pas voir. Ça serait déjà un bon début, et ça ne nécessite pas de faire passer de lois liberticides.