Kevin KoflerLe 04/04/2018 à 16:38
Les pro-privatisation avancent toujours cet argument que ça baisserait les prix. Et ben, ce n'est le cas que quand il y a de la concurrence (modèle "libre accès"), et même pas dans tous les cas (cf. l'exemple de l'Italie, où le seul opérateur privé est une entreprise appartenant à Ferrari qui se veut la Ferrari des trains, c'est-à-dire une compagnie de trains de luxe, et qui est généralement plus chère que Trenitalia).
Mais c'est clair que pour avoir des prix moins élevés chez l'opérateur publique, il faut un mot de force politique et probablement une subvention pour compenser. Ça peut fonctionner, cf. l'abonnement annuel aux transports en commun de Vienne (Autriche) qui est passé de presque 500€ (ça augmentait régulièrement) à 365€ il y a quelques années, tarif toujours valable.