Je connais (à peu près) ce que tu as rappelé.
L'idée que, pour les particules élémentaires, fermions = matière et bosons = rayonnement (résumé intuitif, rigolo, et sans conséquence) est quelque chose qu'on m'a sorti à maintes reprises. D'ailleurs en cherchant deux minutes on tombe facilement là dessus :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mati%C3%A8re "La matière ordinaire qui nous entoure est formée de baryons et constitue la matière baryonique(à laquelle on ajoute implicitement les électrons?, note de moi). Cette définition exclut les bosons fondamentaux," ou "La matière au niveau fondamental est constituée de quarks et de leptons."
Cette intuition de la matière et du rayonnement est étayée par le principe d'exclusion de Pauli, qui correspond bien à notre expérience macroscopique : on ne peut pas superposer deux objets au même endroit et au même instant, alors que des rayons de lumière, si.
Elle est aussi étayée par le fait que les fermions sont massifs alors que les bosons, non (bon, c'est très approximatif, oublions les W, le Z, etc...), et aussi par le fait que les bosons sont les vecteurs des interactions élémentaires (en tout cas tous ceux observés aujourd'hui).
Si je me faisais cette réflexion, c'est après avoir vu ce calcul informatique de la masse du proton, qui révèle (enfin c'est pas un scoop, mais au moins le calcul est là) que la quasi totalité de sa masse est contenue non pas dans les quarks, mais dans le champ de couleur (et dans l'énergie cinétique des quarks). Autrement dit l'immense majorité de la masse de l'univers (visible) n'est pas celle de fermions au repos.
Sinon c'est marrant mais j'ai toujours eu l'intuition que le rayonnement alpha était de la matière. C'était rigolo d'apprendre que l'hélium industriel est extrait de gisement de gaz en sous sol... Et que cet hélium est issu de l'activité radioactive de la croûte terrestre
