Nil (./385) :
J'ajoute à ça que l'exécutant peut aussi faire varier le transitoire d'attaque (en plus d'autres paramètres d'exécution).
Ca a vraiment un impact non-négligeable et humainement contrôlable ça ? (parce qu'a priori surtout dans les registres graves le temps d'enfoncer la touche est nettement plus court que le temps de mise en place du son dans les tuyaux)
Moi je pensais qu'une fois les registres fixés les principaux vecteurs d'expression était le timing des notes et la durée

(le contrôle du legato est bien plus important qu'au piano par exemple)
Par contre si tu peux me trouver un exemple audio des effets de la variation du transitoire d'attaque je suis preneur

Nil (./385) :
Pollux (./378) :
une musique vivante fait appel à des "mouvements" naturels, et ça ça ne se conçoit pas avec des règles logiques (enfin, pas à ma connaissance)
Dans la quasi intégralité des compositions, même en musique vivante, on commence par définir des règles (même très simples, même des non-règles, même des qu'on va transgresser...). Mais bon, ce n'est qu'un petit mot en passant...
Oui mais les règles en question ça définit un "domaine de validité", mais ça ne construit pas de la musique -- seule une infime partie du domaine de validité veut dire qqch musicalement, autrement dit les règles ne suffisent pas ^^ On peut faire l'analogie avec la poésie : il faut (modulo transgression) respecter des règles grammaticales, des règles de structure, mais ce n'est pas suffisant : l'important c'est le travail des sonorités que produisent les mots, le mouvement qu'elles créent, et ça il n'y a pas de règle pour ça...
(Pollux, je te hais
)
pourquoi ?
