Bovido (./13022) :
Je suis d'accord avec toi pour dire qu'elle ne présente en elle-même aucun danger pour la société, et que c'est pourquoi la société n'a pas besoin de s'en protéger par la réclusion. Mais ne plus condamner à des peines de prison pour ce genre d'actes précis ne retirera-t-il pas de la réflexion de celui ayant la velléité de commettre l'acte, la crainte de ces peines ? Si on sait qu'on ne risque pas la prison, ces actes ne seront-ils pas en quelque sorte considérés plus à la « légère » ?
Parce que je pense (mais je me trompe peut-être) que quand on a un tel déséquilibre, la peine potentielle n'est pas ce qui arrête. Et quand n'est pas dans une telle situation, alors la prison est une possibilité (je ne sais pas si je suis clair dans ce que j'essaye d'exprimer).