Nil (./56085) :
La première partie de l'argumentation ne sert à rien en terme d'argumentation juridique, pour le coup.
Et pourtant si !
Il y a une différence importante entre un auteur qui cède ses droits pour une somme dérisoire à un éditeur peu scrupuleux parce qu'il est inexpérimenté, et un auteur chevronné qui estime qu'une œuvre dérivée n'aura pas de succès commercial.
Un juge se montera certainement plus compatissant à l'égard du premier (ça peut aller jusqu'à l'annulation pure et simple du contrat, si les conditions sont jugées vraiment abusives) qu'à l'égard du second.
Par ailleurs, si le jeu avait fait un flop, est-ce que le studio aurait pu dire "finalement, remboursez-nous X % du prix d'achat des droits, ça a moins bien marché que ce qu'on avait prévu" ?
La réponse est bien évidemment non. Donc il n'y a pas de raison que ça fonctionne en sens contraire non plus.