Nil (./59797) :
Mais, techniquement, comme tu fais la distinction (sur le plan légal, j'entends, pas le plan physiologique) entre quelqu'un qui déclare un enfant qui n'est biologiquement pas le sien (un père, en l'occurrence) et cette situation ?
Ben c'est simple : dans ce cas, il y a une preuve qu'une pratique illégale en France a été effectuée. Le fait qu'on ne le sache pas toujours ne change rien au fait que la loi reste applicable. Sinon, tu pourrais aussi dédouaner un patron qui licencie un salarié en période d'essai pour un critère discriminatoire, vu qu'il aurait pu le licencier légalement sans donner de motif.
Nil (./59797) :
Le problème n'est pas un problème d'égalité d'égalité devant la loi, mais bien d'encadrer des pratiques qui ont déjà lieu.
"Encadrer des pratiques qui ont déjà lieu", ça marche aussi pour les fraudes, le vol, le meurtre, et plein d'autres délits et crimes. À vrai dire si ça n'avait pas lieu, on ne se serait pas embêté à faire des lois contre ça. Donc c'est bancal comme argument.
Donc si, il y a bien un problème d'égalité. À un moment il faut choisir : soit on considère que c'est interdit, soit on considère que c'est autorisé. Faire du "et en même temps" pose plein de problèmes. (Quant à savoir laquelle des deux positions adopter, je n'ai pas de réponse, c'est un dilemme épineux)