Nil (./221) :
Je dis simplement qu'il ne faut pas s'étonner d'avoir des révoltes régulières si on détache la gouvernance du peuple.
Justement, la gouvernance est un terme très récent qui implique la participation du "peuple" aux grandes décisions. Ça a donné les Grenelles de l'environnement, le grand débat sur l'école, ou encore la table ronde de l'Outre-mer,...
Aujourd'hui avec Internet tout le monde peut diffuser son avis très facilement, ce qui entraîne certains à croire faussement que leur avis en est plus pertinent. Le peuple justement n'a jamais été aussi impliqué dans la gouvernance qu'a aucun autre moment de l'histoire, si ce n'est la démocratie directe athénienne, et je doute que ce soit le modèle auquel la majorité aspire aujourd'hui. Ah si, on a aussi une "démocratie directe" en Lybie...
Nil (./222) :
On est dans un système éducatif qui préfère l'utilitaire professionnel à la connaissance.
Le système éducatif n'est que le reflet des besoins de la société/du marché. A-t-on vraiment besoin de plus de psychologues et de sociologues ? Je ne sais pas. La vraie question, c'est quel est l'objectif du système éducatif aujourd'hui (coller au marché du travail ? réduire les inégalités ?, ...). C'est un grand débat loin d'être résolu, et il n'existe pas de bonne réponse. D'ailleurs ça m'a toujours semble un peu étrange de vouloir réformer l'école, sans jamais dire vers quel objectif on voulait l'orienter.