very (./330) :
Ouais avec ce genre de vision, tu peux ensuite dire que "la famine et les maladies dans les pays pauvres, c'est juste un moyen divin ingénieux afin réguler la surpopulation (la fameuse bite des noirs, etc.)", etc.
Bah non, justement, je ne dis pas que la famine et les maladies sont un moyen divin ingénieux de quoi que ce soit, mais plutôt d'un nécessaire équilibre pour éviter que
- l'homme soit tellement au-dessus de la planète qu'il ne la vampirise totalement en trois coups de cuillère à pot (enfin, pour le coup c'est plus un argument personnel que théologique)
- qu'il y ait un intérêt dans la condition humaine (progression, barrières à franchir, etc.), ce qui rejoint ce que tu dis sur la vision juive.
- il ne faut pas oublier que, à la base quand même, on est dans une idée de pédagogie : Adam & Eve on fait une boulette et ont décidé de prendre la voie du libre-arbitre. Donc, pour qu'on soit dans un univers où le libre arbitre ait un intérêt, il faut qu'on puisse faire des choix critiques. Je vois mal Dieu nous mettre dans un monde où le seul choix qu'on ait à faire soit "est-ce qu'il vaut mieux pour moi que je prenne de la glace ou du caramel ?" sans se poser de question existentielle.
J'ai un peu l'impression que tu vois les contraintes environnementales comme une sorte de sadisme divin, alors que j'ai plutôt en tête deux points : une dimension pédagogique (discutable, je te l'accorde), et une dimension nécessaire pour permettre à l'univers d'être cohérent, avec des jeux indispensables de tensions-détentes.