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NilLe 04/08/2016 à 19:34
flanker (./2845) :
De façon générale, je pense que les concurrents d'Apple, Google et MS vont avoir de plus en plus de mal à tenir la route. Pour parler d'Apple (car je connais mieux le sujet, mais on retrouve sensiblement la même chose avec Google et MS), on n'achète pas seulement un matériel ou un OS ; on achète un ensemble complet, qui comprend les interactions entre tous les matériels et les serveurs :
Je ne sais pas. Je pense (bien malheureusement) qu'à terme, il n'y aura que Google comme solution, à part pour quelques hipsters d'un côté, et quelques geeks d'un autre.
Ca va plus loin que le topic actuel, mais il vaut voir les choses en face... Google travaille sur des offres de services bien plus larges et riches qu'aucun autre de ses concurrents : transports, santé, sécurité/défense, alimentation, culture... à terme, ce ne seront pas les quelques gadgets proposés par Apple ou Microsoft (même si mieux finis pour l'instant) qui feront la différence. Quand ton smartphone avec applis Google sera le seul à interagir correctement avec une boite à diagnostic médical, à suivre ton dossier, à être pris en charge par une voiture à conduite automatique, la marque du téléphone n'aura pas d'importance, mais Google (enfin, Alphabet) oui.
Les questions qu'on se pose sur quel smartphone choisir n'ont d'intérêt qu'à court terme, et pour des avancées dans l'intégration et le confort d'utilisation qui seront généralisées d'ici une poignée d'années (il suffit de voir que des solutions du type Continuum commencent à se mettre en place pour Android pour voir que les avancées des uns sont toutes relatives).

D'autant que je pense que ce que tu décris de la non-intégration homogène des briques Google est volontaire. Déjà parce que ça leur évite d'avoir des procès antitrust. Android est présent sur je ne sais combien de % d'appareils ; si les applications et services étaient imposées et intriqués, il y aurait des levées de boucliers. Ensuite, parce que ça fait partie de la stratégie Google de ratisser large et de venir de loin. Il suffit de voir combien d'années GMail a été en bêta. Enfin, ça leur ouvre la porte à tous les bricoleurs, qui viennent avec leurs idées potentiellement intéressantes, et qui - du coup - abaissent leur garde concernant Android et Google (c'est Linux, on peut passer superutilisateur, s'amuser comme un fou, ça veut dire que c'est libre, ouvert, interopérable...).