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flankerLe 12/01/2009 à 13:27
very (./29) :
Nil (./3) :
je ne pense pas qu'il y ait moins de gens cultivés

En tout cas, une chose est certaine, ça ne coïncide plus avec les diplômes (et donc l'élite )


full-epee

On obtient une élite qui ne sait plus parler français correctement (« bravitude » ##goltop#), ce qui laisse craindre le pire quant aux restes de leurs capacités...

Nil (./5) :
Je ne sais pas si c'est l'éducation nationale qui est en cause à ce niveau.

Elle vit pas dans une bulle isolé, mais nier sa responsabilité (ou du moins sa dérivée, impliquée par la dérive de l'esprit de la société...) ça me parait fortenchocolat. Il y a 30 ans, ceux qui restaient assez longtemps accédaient à une certaine culture, certes académique, mais c'était déjà ça et ça pouvait donner envie d'aller plus loin. Ceux qui ne restaient pas longtemps étaient au moins alphabétisés correctement.
Aujourd'hui, ceux qui restent longtemps ne sont pas toujours alphabétisé. La culture (du moins la prétention culturelle) a disparue.

Ça dépend de ce que veut dire Nil, l'EN n'est pas responsable de ses propres ministres hehe

non: c'est un problème de conception de la philosophie de l'enseignement dans la société. Les romains faisaient des formations littéraires même pour devenir gouverneur ou "PDG". Il y a 30 ans, bien des "élites" commençait par une formation littéraire classique et faisaient ensuite qqch qui n'avait rien à voir. On recrutait des gens "intelligents et cultivés": les petits trucs techniques, on se disait qu'ils les apprendraient facilement sur le tas.

Reste à expliquer aux gens que l'enseignement du latin n'est pas forcément inutile... Suffit de voir Kevin... (mais bon, on voit aussi ce que donne quelqu'un pour qui seules les maths comptent : un être borné et asocial)

Nil (./10) :
Ce n'est pas un problème d'enseignement, mais de société et d'égocentrisme individuel, où on préfère se reconnaitre dans celui qui réussit (en étant connu ou accédant au pouvoir) plutôt qu'avoir envie de devenir comme quelqu'un qui serait un modèle. Il n'y a plus de modèle d'idéal culturel, il y a un modèle d'idéal égocentré.
Oui.. de l'autre coté peut-être que dans les machines à élite, y'a de moins en moins de gens cultivés, ça baisse les chances d'en avoir...

J'aurais tendance à rajouter que le seul modèle de réussite actuel est celui de la richesse matérielle. Ça me fait toujours penser à un copain de lycée qui est allé à Centrale Pa n'arrivait pas à comprendre que je puisse choisir l'ENS alors qu'on y gagnait largement moins d'argent qu'en faisant Centrale...


Mais tout ça ne répond pas à la question la plus importante : peut-on y changer quelque chose ? et si oui, comment ?