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veryLe 02/04/2009 à 19:04
Nil (./21) :
Sauf qu'en pratique, on voit bien que ça ne marche pas ainsi. S'il n'y a plus de police, il y en a qui se trouvent lésés, qui se mettent à faire pression (d'où l'apparition des brevets, hein), et ça repart en sucette.


Y'a pas besoin d'être lésé pour faire pression, juste d'être en position de force et de défendre ses intérêts... je dirais même que ce sont souvent les moins lésés qui sont les plus forts et donc peuvent faire le plus pression. (et ça donne Hadopi & co... ). Bon c'est le vieux débat anarchistes vs étatistes pour savoir si l'autorité de l'état (donc de ce genre de règles plutôt que du laisser-faire ) défend ou non les faibles ( lésés / pauvres /dominés ) par rapport à la jungle... d'un coté ça permet par structure d'assurer quelques droits et protections (théoriques) au faibles -- qui n'ont pas eux-mêmes les moyens de l'assurer -- de l'autre comme instrument de pouvoir c'est toujours contrôlé et pris en main par la bourgeoisie ( et donc l'état est toujours en pratique aux mains de la classe dominante en générale, des forts, des dominants... ). Donc faut avoir un avis mesuré selon le sujet et l'état en question... sur les brevets/droits d'auteurs/etc, c'est clairement devenu un instrument aux mains des dominants qui ne garanti plus rien aux faibles. ( y'a guère quelques rares domaines - genre les livres - où je pense que bien qu'abusif - 60 ans.... - ça reste profitable... )

Ma proposition (la propriété sur ce que tu gardes secret, en gros cheeky ), c'est un compromis qui me parait très sain, étant donné de toute manière il n'y a aucune solution parfaitement juste pour tout le monde, et c'est ce qui se passe plus ou moins irl naturellement sur le temps historique... ( c'est par exemple une évidence que les brevets sont violés massivement, surtout par des pays "moins développés". Et comment ? Avec du reverse, ie on prend "ce qu'on peut"... ). Et moins de bureaucratie et de justice pour des affaires à la con.
Les brevets ça me semble créer plus de problèmes que ça ne règle de solution...
Mais je vois aucune raison non plus pour obliger à faire de la vente liée code-logiciel. Après qu'il subsiste toujours des problèmes irl, ça... ce sera toujours le cas..
Sally (./22) :
non par contre vendre un logiciel compilé mais pas le code source c'est un peu comme si tu vendais un enregistrement mais pas la partition...


Mooouaif.... "la partition", c'est le code assembleur. ( et c'est l'ordi qui joue la partition pour rendre la musique cheeky ). Le code source contient bien plus (ou égal, mais irl plus) d'informations que le code asm == le logiciel. Et encore, par non-unicité (et in-décidabilité de l'équivalence sémantique...) du source asm, c'est déjà un peu abusif comme métaphore.
Sally (./27) :
Ah oui mais sans même parler de la vente des deux ensemble, les partitions sont quand même le plus souvent publiées (même si ça n'est pas systématique), contrairement aux codes sources des logiciels (qui pourraient, pourquoi pas, être vendus séparément du logiciel eux aussi...)


Benf c'est un peu ce qui arrive quand une boite d'info en rachète une autre, ou juste un studio qui bosse sur tel projet, ou le projet directement...


Bon Nil la prochaine fois que tu vas au restaurant, capable de demander la recette en détail ?