iwannabeasushi (./1069) :
Le libéralisme c'est le moteur de l'Histoire pour le moment en tout cas, ne vous en déplaise.
Attends, ça c'est ta théorie (ça m'aurait étonné qu'on t'en inculque une autre tiens), mais tu oublies que des peuples et des civilisations se sont basées avec succès sur le service, le sacrifice et l'honneur. Toi, le fric te suffit, c'est abjecte.
Nil (./1070) :
On n'accuse pas les banques de tous les maux, on accuse aussi les gouvernements (ou les différents pouvoirs, pour élargir ça à l'UE) de ne pas avoir cherché à protéger leurs citoyens de ces écarts (et ne ne pas s'en être protégés non plus), aveuglés par un miroir aux alouettes. On accuse les mêmes gouvernements d'avoir accepté de se placer sous le joug d'une économie qui n'est plus au service des Hommes mais au service d'une minorité (n'oublions pas que l'économie, originellement, est un outil destiné à faciliter les échanges... le reste est un cancer qui corrompt). On accuse toujours ces gouvernements d'avoir accepté une dérèglementation abusive (en signant un seing-blanc à l'OMC, en choisissant une politique économique européenne qui soit une non-politique, en supprimant les distinctions et l'imperméabilité entre les banques d'affaires et les banques pour monsieur et madame Michu, etc.). Donc non, on n'accuse pas les banques de tous les maux. Plutôt un système qui s'auto-corrompt, où la collusion est telle qu'on ne sait même plus qui enfile l'autre en espérant (souvent à tord) y gagner le plus. Ce que tu présentes comme du donnant-donnant se termine en un perdant-perdant au niveau des structures ; seul une poignée d'individus tire (et comment !) son épingle du jeu. Et lorsqu'un de ces individus coule, ses coreligionnaires se ruent sur sa débouille encore chaude (cf. le cas Madoff).

Merci beaucoup d'avoir pris ta plume pour mettre tout ça si bien en forme.
