Folco (./227) :

very (./225) :
je laisse ces magouilles peu ragoûtantes aux imbéciles (ha Bernanos !)

tu le prends pour un imbécile ?

Bernanos ou Nil ?
Je pensais à Bernanos pour l'usage compulsif qu'il faisait du mot imbécile dans certains de ses écrits ^^

Nil (./228) :
Plutôt bien marché ? On voit que tu n'as jamais vu les poudrières du Sud de la France. Bien sûr qu'elle a bien marché, dans les régions loin des frontières. Mais il n'y a jamais eu d'assimilation hispanique ou italienne avant la seconde moitié du XXème siècle. Il y a eu des communautés, qui ont pu se retrouver dans l'Occitanie (Provence pour les italiens, Catalogne pour les espagnols frontaliers), mais c'est une sous-assimilation : l'assimilation avec les français de la "langue d'Oï" ne s'est jamais faite avant - justement - la perte du repère linguistique (en gros, pas avant 1960, et plus tard pour les régions agricoles).

Je te conseille tout de même de lire le lien que j'ai posté plus haut, qui me parait fort objectif... sinon j'ai jamais dit que tous les français étaient assimilés depuis des siècles... L'assimilation à la nation, à la langue française, etc, est un processus qui a vraisemblablement duré des siècles en s'accélérant peu à peu, qui s'est ultra-accéléré au XIXém pour finir par avoir quasiment eu raison de tout vers la moitié du XXém siècle. Processus très hétérogène selon les régions, les catégories sociales, les origines, le milieu ville/campagne, l'instruction, les patois locaux, la dichotomie méga bassin parisien/marges, etc..
Bref, y'a pas eu de coup de baguette magique d'un coup, il peut toujours y avoir quelques exceptions et quelques restes, mais justement : ça a extraordinairement bien marché !

Ah et j'en connais aussi des restes. On peut encore trouver deux-trois grands-pères qui ne parlent quasiment pas français dans le Nord... bon, survivances marginales. Et il est vrai que le Midi a été un des coins où ça a pris le plus de temps.

Nil (./229) :
Bah dans l'imaginaire de very, je pense bien être rangé dans la case "doux imbécile"

Dans mon imaginaire, tout le monde qui n'est pas moi est classé comme "imbécile" (cette règle souffre tout de même d'exceptions ^^)