443Fermer445
veryLe 06/02/2010 à 12:21
Sally (./442) :
Mais ça va ensemble... on a parlé d'enfermer les gens dans des rôles, que les rôles en question aient chacun leurs bons et leurs mauvais côtés, bien sûr, mais c'est cet enfermement lui-même qui est déplaisant. Après savoir si tel côté est mieux ou moins bien loti, c'est fortement subjectif et c'est pas forcément très intéressant (après tu réponds peut-être à une certaine caricature de la « société patriarcale », et je suis plutôt d'accord, mais je ne sais pas si quelqu'un ici soutient cette vision qui était plus un truc de militant radical des années 60...)


Oui bien sûr ça va ensemble. C'est juste que les litanies féministes ( effectivement à la mode années 60/70, mais les médias sont toujours alignés dessus ) où ce sont toujours les femmes victimes et les hommes coupables me gonflent.

Un peu comme toi, je suis naturellement assez réticent aux cases et classifications normatives, mais bon... j'ai cru finir par comprendre qu'il fallait les accepter pour les dépasser, pour en jouer, pour les retourner, pour les pervertir, ... Par exemple, les gens se forment toujours une image et des préjugés sur vous : c'est impossible de lutter contre, c'est humain, neurologique, les gens se font une image à partir de trois détails et impressions. Eh bien, prenons-en notre parti ! Jouons-en ! Par exemple j'entretiens souvent ma réputation ici et là. L'intérêt étant que tu la choisisses, que tu fixes le décalage d'avec la réalité plutôt qu'ils ne te l'imposent.
Je finis par croire que la subversion, c'est-à-dire la liberté, donc le décalage, vient toujours de l'intérieur, du centre. Conformez-vous d'abord si vous voulez vraiment être révolutionnaires ensuite. Au contraire, l'affrontement direct par l'extérieur renforce en réaction l'académisme du centre. Je veux dire, ce qui est révolutionnaire, c'est voyage au bout de la nuit, ce n'est pas des tags en sms-style. (Et Dieu sait si Céline avait une culture classique ^^ )