Hippopotame (./16643) :
Cette image n'est pas difficile à réaliser. Henri Broch a fabriqué en 10 minutes un suaire du même type, avec des matériaux d'époque.
On prend un bas relief représentant un visage, on plaque un drap mouillé dessus, et on tamponne avec des pigments.
Mais ce ne sont pas des pigment. Le tissus est comme "brulé". De plus, tu as dis toi même que ce n'est pas un négatif, ce n'est donc pas "tamponné". Les parties les plus proches de l'étoffes sont les plus marquées, mais les parties qui n'étaient pas en contacts le sont aussi. Comme suite à une radiation, simple exemple.
Le STURP, organisme que les experts en zetetique reconnaissent comme fiable a démontré que le suaire ne
montre aucune trace de substance étrangère, pigment ou autre, pouvant expliquer l’image. D'autre part, cet organisme a démontré que les traces de sang sont bien du sang ancien. Cette étude est toujours la seule valable et en vigueur de nos jours.
C'est une mystification. Le suaire est bien tridimensionnel, reprenant le relief du support ou bas relief sur lequel il a probablement été teint, mais l'image est retravaillée pour être plus impressionnante.
Le plus simple n'est il pas de croire que a été réalisé à partir d'un vrais corps au regard des traces de tortures, d'os du nez cassé, du début de putréfaction du corps. La médecine légale le croit. Pour le coup, en bon athée je me plie au rasoir d'Occam.
Après, qui était le cadavre, c'est un autre mystère.
Il se trouve que le suaire de Turin est daté au carbone 14 de l'an 1325 plus ou moins 65 ans, or il fait son apparition historique en 1357 dans le patrimoine d'un chevalier français.
Ça colle solidement également avec l'hypothèse qu'un templier l'aurait ramené en 1300.
La datation au C14 semble faussée par les multiples restaurations des tissus, et du Codex de Pray, qui le décrit avec des détails très minutieux plus d'un siècle avant. On en trouve même des representation en 1190 (illustration du pape Célestin III.)
Sans parler de l'étoffe, authentifiée comme d'origine antique et orientale.
Si cette datation au C14 du suaire n'est plus reconnue comme fiable de nos jours, il y a bien une raison? De même pour que l'église refuse de nouveaux tests, je te l'accorde.
En plus de la datation, on a détecté le cinabre, l'ocre rouge et le collagène (liant de nature animale) qui ont servi de pigment. Tout colle solidement.
Etude réalisé par McCrone qui a reconnu avoir truqué ses résultats pour faire parler de lui.
Tu vois, cette affaire est intrigante et mystérieuse pour encore un bon moment.