288Fermer290
RHJPPLe 17/08/2011 à 22:45
GoldenCrystal (./288) :
RHJPP (./286) :
C'est là-dessus que reposent les techniques habituelles (TDMA, CDMA et FDMA). Si un utilisateur est seul, il peut théoriquement utiliser le débit maximal de ton méta-appareil. Ce n'est pas le cas pour la formation de faisceaux.
Tu veux donc dire qu'il serait impossible de relier ces 1 000 appareils indépendants par un réseau physique, par exemple en fibre optique et en étoile, en les coordonnant avec un logiciel dédié pour que l'appareil au centre du réseau communique « sans-fil » avec un débit de 100 000 Mbps ? (Bon ok, ça commence à faire un sacré débit, surtout avec tous les traitements à faire derrière, mais supposons que la machine soit capable de traiter autant d'informations pour l'exercice)
En utilisant d'autres appareils à des localisations différentes comme intermédiaires, en effet, c'est possible. C'est la même chose que de rajouter des câbles entre deux appareils.

L'air peut être vu localement comme un gros câble (une grande plaque de métal si on veut) sur lequel sont reliés tous les appareils. La capacité du câble ou de la plaque est donc partagée entre tous les utilisateurs. Les techniques d'annulation d'interférence par formation de faisceaux subdivisent en quelque sorte cette plaque et ne conserve le contact que suivant des directions. Un utilisateur d'une certaine direction doit donc partager la capacité du morceau de plaque uniquement avec les autres utilisateurs de la même direction.

Donc pour profiter du débit créé avec cette technique, un appareil doit pouvoir envoyer un signal depuis plusieurs directions simultanément... ce qui n'est pas franchement envisageable.