36Fermer38
illwieckzLe 10/09/2014 à 21:39
GoldenCrystal (./16) :
./9 > pencil
Je m'étais abstenu de poster sur ce topic à troll, mais c'est exactement ce que je pensais, surtout la fin…


Hum, c’était quoi déjà « surtout la fin » ?
Orion_ (./9) :
Petite remarque en passant, quand on réalise un travail pro, on ne fait pas du militantisme, on s'assure que ce qu'on livre est lisible par le plus grand nombre, donc sous windows, mac, et lecteur dvd de salon, pas sous un OS que pratiquement personne du grand public n'utilise.


OK, donc Orion_ fantasme, et GoldenCrystal ajoute qu’il crayonne surtout le fantasme d’Orion_ et qu’il ne prend la parole que pour cela.

Il n’y a aucun militantisme dans cette histoire autrement que dans ce topic à troll. point.

Pour faire simple, et comme ça je réponds aussi à Princeps-Bonus qui reprend à son compte un épouvantail dressé par Orion_…
Princeps-Bonus (./8) :
[mdr] Il y a encore au moins une personne qui grave des DVD en 2014 !!
Quelle idée aussi de lire des photos gravées sur DVD via un PC…[/mdr]

Plus sérieusement, ces DVD sont-ils lisibles via un lecteur DVD de salon ?


Lorsque je livre des photos, je livre en jpg dans une archive zip via internet, par un lien http sur un serveur dédié (pas de restriction de bande passante, pas de pub). Bref. Ce que je livre est lisible sur Windows, Mac, et n’importe quoi en fait, même Windows 98.

On ne me demande jamais la compatibilité avec un lecteur de salon, qui est en général incompatible avec un nommage pertinent, apprécié par les destinataires des photos.

Si ce besoin était exprimé je pourrais faire une édition spéciale pour le visionnage par la Mamie qui n’a qu’une télé, mais dans ce cas, pas besoin de livrer non plus les photos en qualité originale et plutôt faire un CD ISO 9660 avec des photos faible résolution et des noms 8.3 comme en 2000. Parce que bon, il y a ça aussi, si la résolution est trop élevée, le lecteur DVD ne va pas digérer l’image, et s’il y arrive après un temps insupportable, la télé n’affichera qu’une réduction…

Bref, le besoin « dossier trié par date avec un nom intelligent décrivant le sujet contenant des images triées par dates et un nom intelligent décrivant le sujet, ce en qualité optimale » n’est pas vraiment compatible avec le besoin « images légères pour être affichées par un lecteur dvd de salon chinois à 15€ avec des noms en 8.3 caractères ».

À moins d’une volonté contraire, mes photos sont correctement nommées, les métadonnées correctement renseignées : date précise (si plusieurs boîtiers je les synchronise avant le shoot), géolocalisation du lieu, auteur, droits cédés aux destinataires, titre, description. À coté des photos sont fournis des fichiers textes concis (en unicode, mais sur une seule ligne pour éviter les problèmes que vous savez) récapitulant les points les plus importants en langage clair (sujet, lieu, auteur, droits). Je ne place des accents que dans les fichiers, pas dans les noms de fichiers.

En général, le fichier image contient dans ses métadonnées la référence du raw qui a été développé, ce qui pourrait me permettre de traiter une demande ultérieure sur la base du fichier fourni, et évidemment, si le besoin est exprimé, je peux au contraire enlever certaines métadonnées ou fournir l’image dans un autre format de fichier moins portable mais plus riche.

Alors pourquoi le CD/DVD en 2014 ?

De la même manière que j’essaie de répondre par écrit aux faire-parts reçus par écrit (et je sors alors la carte, la plume et l’encrier), j’aime bien fournir les photos sur CD/DVD lorsqu’il s’agit de photos « sociales ».

Après un mariage, un baptême, photo de maternité etc. je profite de la livraison de photo pour rajouter un rendez-vous « social » supplémentaire. On pourrait faire ça avec des clés usb mais l’aspect « objet cessible » est très intéressant, on ne peut pas toujours venir et repartir avec le support, parfois il faut le laisser.

Le DVD c’est pas si mal, ça justifie de revoir la famille, les amis, les nouveaux mariés, de prendre l’apéro. C’est aussi l’occasion de faire un joli produit avec une jolie carte ou une jolie pochette, de la même manière que j’aime écrire à la plume.

Derniers points, il peut être difficile pour certains de télécharger de volumineuses archives. Dans certains cas de lignes vraiment mauvaises, fournis un support téléphonique pour permettre d’utiliser un logiciel qui rend possible la reprise d’un téléchargement en cours, voire, si besoin est, un compte sur un protocole plus adapté au transfert de gros fichier. Parfois le DVD est plus simple et plus rapide, il ne faut pas sous-estimer la bande passante d’un break le coffre rempli à raz-bord de cassettes et lancé à vive allure sur l’autoroute.

Donc voilà,

* cas A (mariage) : rendez-vous avec la mariée pour apporter les photos à domicile, ça permet de regarder les photos ensemble, d’en discuter, de prendre un verre, d’embrasser la mariée et de repartir avec une bouteille.

* cas B (mariage) : le couple étant malheureusement trop loin, j’envoie cependant un jolie pochette avec une jolie carte et un petit mot sympa. C’est l’occasion aussi de planifier une prochaine invitation.

* cas C (baptême) : je retrouve la maman en ville avec sa petite, je lui donne le CD, finalement on improvise une sortie ciné, j’embrasse la mère et la fille. En fait c’était deux sœurs chacune maman qui ont baptisé leur deux filles en même temps. J’ai donné les deux CD à l’une pour qu’elle donne le second à l’autre. Et d’ailleurs dans ce cas précis, l’une des deux n’a pas Internet.

Le cas B et C ne sont pas compatibles avec la méthode « clé USB », sans compter l’avantage du support cessible dont on peut soigner la présentation, et que le destinataire conservera dans une bibliothèque. De plus, avec le CD/DVD je sais que le destinataire aura au moins une copie de ses photos dans une armoire en plus de la version stockée sur son disque dur sur son bureau.

Bref. Maintenant revenons à nos cas.

Cas C : CD gravé en UDF, lisible. Les deux mamans ont les photos. Tout le monde est content.

Cas B : DVD gravé bizarrement (probablement un ISO 9660 level 2), lors du visionnage avec la mariée, je constate que les noms sont plus courts et en majuscule, mais le nommage est toujours pertinent. C’est juste moi qui remarque que le résultat n’est pas ce que j’ai demandé, mais les mécanismes qui rendent le DVD lisible même avec un support incomplet fonctionnent : les photos sont lisibles ! En fait la mariée ne sait même pas qu’il y a un problème. Le couple a les photos. Tout le monde est content.

Cas A : DVD gravé bizarrement (probablement un ISO 9660 avec une path table incomplète), le marié reçoit le DVD, me remercie, remarque que les dossiers apparaissent vides, télécharge le zip. Le couple a les photos. Tout le monde est content.

Où est le militantisme, franchement ? Qu’est ce qu’a à voir GNU/Linux dans l’histoire pour ces personnes ?

OK, j’ai péché par excès de confiance en supposant que la gravure et la lecture de DVD était acquise, alors que certains outils sous Linux prennent des libertés avec le « maximum interopérable » et que Windows se limite au « minimum interopérable », mais à part cela, qui n’a dérangé personne à part moi, où est le manque de professionnalisme ?

J’ai l’impression que pour certains, le simple fait que j’utilise GNU/Linux comme un outil de travail est en soi du militantisme et un manque de professionnalisme…