juddhum (./1009) :
J'arrête là pour l'enculage de mouche
Selon moi, les indicateurs sont là et, à ma petite influence, je défendrai l'idée de salaires égaux (surtout que je vais devoir recruter dans les temps à venir).
Mais les indicateurs ne montrent aucune discrimination. Sinon l'idée de salaires égaux est
appliquée depuis des dizaines d'années en France, c'est donc un combat un peu dépassé en France.
Folco (./1016) :
Dans la boite où je suis (confection, 97% de femmes, dont 99% en couture pure), c'est exactement ce que tu décris. Elles se battent pour avoir des temps partiels, une sur deux prend son congé mat'. Il y a 3 ans, les conditions pour avoir un 80% arrangé ont été durcies, il y a eu tout un foin avec les déléguées parce qu'aucune ne voulait perdre ce précieux avantage.
Oui voilà, on en revient au choix travail/famille, et au double aveuglement du monde moderne, incapable de saisir qu'une mère avec des enfants en bas âge n'est pas un travailleur équivalent à un mec célibataire (monde moderne pourtant bien content que ce soit la consommatrice idéale). D'où les chiffres stupides que les associations biaisées sortent, genre 25% d'écart etc. En réalité dès que l'on met les choses à plat avec les variables disponibles, temps et métiers réellement équivalents etc, l'écart se réduit vers 5%. Ce écart est peut-être du à la discrimination, ou peut-être pas, c'est peut-être du à des variables fines que l'on ne mesure pas.
Les études montrent que les femmes sans enfants carriéristes n'ont aucun écart de salaire avec les mecs.
http://www.city-journal.org/2011/21_3_gender-gap.html est intéressant à ce sujet.
tl;dr : les femmes, naturellement plus intelligentes socialement que les mecs, ces attardés, savent que la famille est plus importante que le boulot. Elles font donc un meilleur choix. Tout le whine féministe actuel est probablement une sorte de désespoir
- 1: des féministes contre celles qui veulent encore avoir une vie de famille*.
- 2: Du capitalisme qui en a marre de cette main d'œuvre pas assez flexible et pas assez corvéable.
- 3: des ultra-libéraux qui en ont marre que la société entretienne les mères isolées etc.
* : le féminisme contemporain est, d'abord, une guerre intra-féminine. C'est la clé de voute pour le comprendre, à mon sens.