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Yoshi NoirLe 23/08/2024 à 14:05
Brunni (./173) :
Du coup, qui de ceux qui pensent qu'ils sont malades, le sont réellement ?
Alors ce genre de réflexion me fait bouillir. Il y a un mal-être, et tu dis tout de go que c'est psychosomatique. Tu nies simplement la souffrance exprimée par autrui. neutral

Brunni (./173) :
Le néolibéralisme a au contraire créé un confort tel, que même si on peut l'accuser de tous les maux, fondamentalement le seul vrai mal objectif c'est d'être trop efficace. Il y a trop de biens et ça permet à une grande partie de la population de vivre comme un(e) prince(sse) de l'époque, et on sait comme cette position est sujette à des soucis de santé mentale. Malheureusement les humains tendent à ne vraiment remettre en question leurs habitudes nocives que lorsque la réalité les met à genoux.
« Ils devraient pas s'estimer malheureux, y'a pire ailleurs ». Sous-entendu que la souffrance exprimée n'est pas légitime et qu'il faut laisser seulement les personnes expérimentant la « vraie » souffrance. neutral

Brunni (./173) :
Il faut juste garder en tête qu'il y a un grand délai entre le changement social et la prise de conscience, entre la prise de conscience et la réaction, et entre la réaction et l'adoption en masse des solutions retenues. On pourrait très bien être dans cette période (réaction) je pense.
Le changement de paradigme ne s'effectuera que quand on aura compris que réclamer toujours plus de croissance pour que des financiers aient une demi-dure devant des chiffres flatteurs est insoutenable.
Le problème n'est pas tant le progrès technique, le problème est que des droits les plus élémentaires finissent derrière des paywalls de plus en plus épais, ce qui met sur la touche les personnes aux bas salaires.