Petit 1 :

Meowcate (./306) :
La seule exception est un article sur les migrants de la Méditerranée, comme quoi les européens sont vraiment des connards qui sont responsables de tous ces noyés.

J'en ai juste parlé un peu plus haut. Tu n'as donc aucune autre source d'infos politiques que les médias cubais. C'est bien, quelle ouverture d'esprit.

Petit 2 :
En QUOI est-ce différent ? en fait, la différence est que les vénézuéliens n'ont pas besoin de payer des passeurs une fortune ou de risquer leur vie en mer parce que les pays sont limitrophes.
Pour le reste, tu poses juste ce lien en disant "C'est pas pareil" sans définir en quoi ce n'est pas pareil.
Et tu oses citer tout mon post largement sarcastique sans autres arguments que poster un lien. Tu es vraiment arrivé au degré zéro de la réflexion. "La réponse est là dedans, je ne sais pas où mais c'est forcément le cas".

Donc non, ça n'a rien de différent. Dans les deux cas, leurs pays d'origine connaissent une situation qui leur rendait la vie difficile, à eux ou à leurs proches. Dans les deux cas ils ont senti qu'ils avaient plus de chance à l'étranger. Dans les deux cas, ils ont d'abord été accueillis, avant d'être peu à peu refusés et stigmatisés à cause d'un trop grand afflux. Dans les deux cas, ils connaissent à l'arrivée la misère, l'insécurité, et continuent de croire en des lendemains meilleurs.

On célèbre le retour de 89 vénézuéliens qui étaient ravis de revenir ? ils sont des MILLIONS à être parti. Crois bien que si c'était plus catastrophique à l'étranger que chez eux, il y aurait eu beaucoup de retours depuis. Et pas en avion affrété par l'Etat, mais de leurs propres moyens, comme ils sont déjà arrivés. Un millième (et je suis généreux) qui reviennent, bien sûr qu'il faut le faire en grande pompe, c'est bon pour la propagande du pays de montrer que "les gens reviennent" (surtout après avoir nié qu'ils partent en masse). Mais ça n'annule pas les réalités.