O_o (./1695) :Nan, les femmes ne sont simplement pas pénalisées pour quelque chose qui n'est souvent pas de leur fait. De même que si un patron exploite son salarié en le faisant travailler plus que le maximum légal, c'est le patron qui encourt des sanctions et non le salarié, qui ne fait que mettre sa santé en danger (et même s'il peut y trouver des avantages sur le moment, du type : "je garde mon boulot", "je me fais payer un peu en dessous de table" ou autres).Souane (./1694) :donc les femme font ce qu'elle veulent, mais les hommes ils ont juste le droit de la fermer bien comme il faut et de souffrir en silence
O_o : en ce qui me concerne, je suis plutôt pour l'interdiction de la prostitution (mais en passant par la pénalisation du client ou du proxénète, et non de la prostituée). Je reste cependant ouverte sur la question.
feministe à la noix
L'idée, c'est de réguler pour protéger le salarier (en l'occurrence, la prostituée). Je suis d'accord que ça part du postulat que la prostituée est une "victime".
Meowcate (./1698) :Je ne vois pas en quoi c'est paradoxal. Que ça ait des effets pervers, c'est autre chose. Mais si le souci c'est le revenu, rien n'empêche de proposer un emploi alternatif ou un revenu d'existence suffisant à cette prostituée. Le but n'est pas de la condamner à la misère. Après, je n'ai jamais prétendu que mon *opinion* s'insérait dans un système de pensée cohérent, allant de l'IVG au canabis, en passant par la fiscalité, la diplomatie et la biologie marine
Je trouve cette prise de position paradoxale, à l'image du supplice de Tantale, pour la prostituée pour qui ses clients seraient ses ressources, qu'il ne lui est pas refusé d'en avoir, mais lesdites ressources restent distantes ou fuient à l'idée d'être utilisées parce qu'elles en seraient hors la loi.
Meowcate (./1698) :Ca, c'est un argument que je veux bien entendre. Même si j'ai du mal à comparer une meuf (ou un mec) qui vend (plus ou moins volontairement) son corps à un mec (ou une meuf) qui vend de la chlorophylle.
On parle encore aujourd'hui de légaliser certaines drogues douces parce qu'on n'arrive pas à empêcher les gens de fumer, que cela permettrait d'avoir de meilleures conditions pour les fumeurs (produit de meilleure qualité pour moins cher, encadré par l'État...), que cela ferait rentrer de l'argent dans les caisses via les taxes, que cela mènerait à un meilleur suivi et prévention (comme ce fut le cas avec la diminution du nombre de fumeurs grâce au contrôle sur l'industrie du tabac), que ça ferait du mal au business des trafiquants...
Bref, on parle de multiples avantages, et j'aime à croire qu'une situation similaire pour la prostitution pourrait amener également à des avantages pour toutes les parties.
Mais ça nécessite un encadrement total par la loi, avec médecin du travail, agents de sécurité pour prévenir les viols, capotes obligées, etc... Ca n'est pas la panacée, mais ça peut se tenter. Et cela sous-entend également pénalisation de tous les actes entrepris en dehors de ce cadre.