Tu me parles de l'accueil des vélos, d'écologie et tutti quanti.
Moi depuis le début, je te parle des pays où le code de la route est considéré (au mieux) comme de simples suggestions. Des pays qui ont bien d'autres priorités qui passent avant celles que tu évoques (et dont certains utilisent massivement le vélo, ce qui prouve qu'on ne peut pas lier aussi facilement le mode de transport au civisme des usagers de la route). Où le simple fait de ne pas être dépendant de l'éloignement géographique ne va pas de soi.
Ça te semble invraisemblable de ne pas investir d'argent dans la sécurité routière si ça peut sauver des vies. Dans d'autres pays, ça semble invraisemblable de dépenser de l'argent (qu'ils n'ont pas) pour réduire une cause de mortalité qui est mineure en comparaison d'autres. C'est comme si quelqu'un venait te dire "il vous a fallu deux semaines pour combler cette faille, vous avez mis en danger les données personnelles des utilisateurs", alors que tu es seul à gérer le service info et que tu n'as qu'un vieux Pentium III pour gérer ton réseau (faute de budget)...
Ne pas oublier non plus que la situation dans laquelle ces pays se trouvent était la nôtre il n'y a pas si longtemps. Pire : la société actuelle, qui t'offre le loisir de te préoccuper des questions environnementales et sociales, n'existerait probablement pas s'il avait fallu prendre en compte ces questions dès le début.