The_CUrELe 26/02/2020 à 19:18
C'est très compliqué sur place d'ignorer le harcèlement, surtout si, comme je le soupçonne, dans un bureau japonais y a une obsession de la réputation.
Et quand tu es cible, y a des réflexes de défense, c'est vraiment difficile de faire face, surtout que tu ignores comment ça sera recomposé par la suite.
Si tes collègues n'ont rien à redire, ils ne te défendront pas pour autant, car ils peuvent avoir peur pour leur propre peau.
Il doit y avoir des syndicats au Japon, j'ignore s'il y en a un dans ton entreprise, mais si c'est le cas, désormais tu fais TOUS les entretiens avec ton représentant syndical à tes côtés, même si tu ne partages pas les idées de leur chef (chez moi c'est la CFDT, je déteste Berger, mais mes collègues sont intègres). Il sera ton témoin et pourra te conseiller, il pourra aussi produire un verbatim pour qu'il n'y ait aucune reformulation douteuse.
Accepter 2 semaines ne te garantit ABSOLUMENT pas qu'ils ne vont pas te chier dessus auprès d'autres recruteurs, tu n'acceptes rien du tout, si t'as pas de CNC (clause de non-concurrence) tu cherches direct autre chose et tu batailles pour tes 5 mois, TU LÂCHES RIEN ET TU TE TROUVES IMMÉDIATEMENT UN PLAN B.
Si elle t'a pris en grippe parce que t'es "pas normal" crois-moi qu'elle se gênera pas pour venir dire du mal de toi aux recruteurs potentiels même si tu ne donnes pas les coordonnées de tes employeurs dans tes candidatures. Si c'est comme ailleurs, le réseau fait tout, donc ils se parlent, même si commercialement ils se détestent.
Également tu dois avoir des collègues qui connaissent quelqu'un qui connaît quelqu'un, sers-toi de ça.
Doit bien y avoir une Ambassade de Suisse à Tokyo, ils doivent avoir des offres d'emploi, sers-t'en aussi.
Tu vas TOUT DE SUITE chercher autre chose, et doit bien y avoir moyen de faire autre chose que ces candidatures en ligne de merde qui cachent que ton CV va direct dans dev/null...