Oh, les systèmes automatisés qui se comportent de façon dangereuse quand les données sont erronées, et empêchent le pilote de corriger manuellement, ça s'est déjà produit sur des avions de lignes aussi. Pour les crashes du Boeing 737 MAX, par exemple.
Mais c'est sûr que sur un avion de chasse, on peut d'autant plus partir du principe que le pilote sait ce qu'il fait, donc qu'il doit pouvoir outrepasser les fonctions automatisées en cas d'urgence. Peut-être que les concepteurs avaient trop confiance dans leur système et pas assez dans les pilotes, et estimé que ça aurait augmenté les risques de crash par erreur humaine au lieu de les diminuer ? Il faut voir aussi si ce mode de défaillance était raisonnablement anticipable ou pas (les problèmes semblent toujours beaucoup plus évidents une fois qu'ils se sont produits...).
EDIT : apparemment le risque était déjà connu, au moins partiellement :
Lockheed Martin released a maintenance newsletter in April 20204 that discussed MLG WoW switch faults (Tab BB-196). It said, in relevant part:The WOW switches on the MLG are a mechanical plunger switch that are known to have a history of failure due to internal damage ... These failures assert as actionable HRCs and become more frequent during extreme cold weather operations where aircraft are prepared for flight in a climate controlled hangar and takeoff 20-40 minutes after being exposed to outside ambient conditions. Faults should be taken as an early indication of failure. If an actionable HRC is asserted noting a fault to a MLG WOW switch, the AFRS tied to that HRC must be followed ... Not acting on a WOW switch fault HRC could result in ... WOW switches faulting ... on a future flight which can cause erratic flying qualities making it difficult for the pilot to maintain control of the aircraft.
Le rapport est vraiment intéressant à lire.