1086Fermer1088
HippopotameLe 18/09/2007 à 16:20
Nil (./1086) :
C'est pas toi qui trouve que notre société est en train de péricliter depuis les années 90 ? Pour moi, c'est à mettre directement en relation avec la sur libéralisation (sur libéralisation des moeurs qui a conduit à une restriction morale d'un côté mais qui s'est étendue comme une nappe d'huile au niveau économique - on a le droit de tout faire quand on a les moyens).

Cette "libéralisation" n'a pas le même fondement que le vieil idéal de liberté des Lumières ; en fait cette "libéralisation" est à bien des égards opposée à la liberté : après tout c'est notre époque qui a inventé les lois mémorielles.

Il ne s'agit en réalité pas de libéralisation mais d'anomie : une destruction de tous les idéaux et de toutes les idéologies, y compris les idéaux de liberté et d'égalité.
Supérieur n'est pas le mot, je t'ai déjà dit... pourquoi veux-tu systématiquement mettre une échelle ?

Ben c'est toi qui avait l'air de dire qu'il était moins bien parce qu'il ne sait pas lire.

Bon, alors si ce n'est pas le cas, pourquoi devrais je le considérer comme différent? confus
Tu peux aussi dire "je ne suis pas un homme isolé, je suis un homme qui vit dans une société et qui doit y puiser sa liberté". Non ?

Ca roule top
Après, j'ai comme l'impression que ton discours est parasité par ton idéal utopiste

Tiens moi je trouve que c'est le cas de ton discours.
On dirait les vieux contre-révolutionnaires monarchistes, genre Bonald ou Maistre.
Enfin j'ai un idéal très différent du tien. Ca tient peut-être de mon côté musicien (mais toi en tant que mathématicien, tu devrais l'avoir aussi) : en composition, la liberté totale aboutit rarement à quelque chose de fondamentalement intéressant. De conceptuellement intéressant, je te l'accorde. Mais l'absence de règles (comme en français ou en maths) pour régir le déroulement de ta partition n'est pas fondamentalement bénéfique. D'ailleurs on s'est rendu compte que les déstructuralistes du XXème siècle n'avaient rien fait de plus que créer de nouvelles règles sans même s'en rendre compte. Et que cette (pseudo)déstructuration, une fois consommée, n'a abouti qu'à une espèce de soupe qui ne veut plus rien dire (un néo-classisisme qui aurait perdu toute rigueur intellectuelle, si j'ose dire... un résidu "populiste"). Tout ça pour dire que je pense qu'on ne peut pas (ou alors c'est un leurre que de le croire) arriver à LA liberté. Tout au plus à changer les règles du "cadre de jeu". Mais il y auras toujours des règles et un cadre.

J'approuve ce jugement, mais je pense qu'il ne colle pas trop avec la discussion en cours.

Tu aurait été d'accord pour leur laisser la liberté d'essayer, à ces compositeurs, non?