Hippopotame (./1085) :
Nil (./1084) :
Oui, dans un équilibre tellement fragile qu'il y a d'un côté des gens comme very qui trouve que ce n'est pas assez et des gens comme NS qui trouvent que c'est déjà trop ^^.
C'est compliqué, la vie, hein? Mais tellement intéressant ! Continuons donc à promouvoir ces idéaux de liberté et d'égalité que nous avons lancé, en 2 siècles on voit bien que ça a super bien marché.
C'est pas toi qui trouve que notre société est en train de péricliter depuis les années 90 ? Pour moi, c'est à mettre directement en relation avec la sur libéralisation (sur libéralisation des moeurs qui a conduit à une restriction morale d'un côté mais qui s'est étendue comme une nappe d'huile au niveau économique - on a le droit de tout faire quand on a les moyens).
Hippopotame (./1085) :
Oui mais s'il décide de ne pas voter, de ne pas s'instruire ou que ne sais-je, il n'est plus ton égal
Mais si. Tu te sens supérieur aux analphabètes?
Supérieur n'est pas le mot, je t'ai déjà dit... pourquoi veux-tu systématiquement mettre une échelle ?
Hippopotame (./1085) :
Ben par nature tu n'as pas la liberté de t'envoler, tu n'as pas la liberté de t'affranchir de la mort ou de la maladie. Donc dire qu'on est libre est une utopie. C'est tout.
Je ne suis pas un dieu, je suis un homme qui a droit à la liberté, c'est tout.
Tu peux aussi dire "je ne suis pas un homme isolé, je suis un homme qui vit dans une société et qui doit y puiser sa liberté". Non ?
Après, j'ai comme l'impression que ton discours est parasité par ton idéal utopiste (en fait, en le rendant clair, tu le rends inintelligible car trop en décalage avec la réalité... la preuve : je suis d'accord avec toi sur certains points de Madore).
Enfin j'ai un idéal très différent du tien. Ca tient peut-être de mon côté musicien (mais toi en tant que mathématicien, tu devrais l'avoir aussi) : en composition, la liberté totale aboutit rarement à quelque chose de fondamentalement intéressant. De conceptuellement intéressant, je te l'accorde. Mais l'absence de règles (comme en français ou en maths) pour régir le déroulement de ta partition n'est pas fondamentalement bénéfique. D'ailleurs on s'est rendu compte que les déstructuralistes du XXème siècle n'avaient rien fait de plus que créer de nouvelles règles sans même s'en rendre compte. Et que cette (pseudo)déstructuration, une fois consommée, n'a abouti qu'à une espèce de soupe qui ne veut plus rien dire (un néo-classisisme qui aurait perdu toute rigueur intellectuelle, si j'ose dire... un résidu "populiste"). Tout ça pour dire que je pense qu'on ne peut pas (ou alors c'est un leurre que de le croire) arriver à LA liberté. Tout au plus à changer les règles du "cadre de jeu". Mais il y auras toujours des règles et un cadre.