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RHJPPLe 08/11/2018 à 21:04
Pen^2 (./56460) :
C'est très possible qu'il le veuille, mais il ne le peut pas, de son propre aveu (arrivé plus tard vu que l'intervention de ./56450 est récente sauf erreur de ma part)
Tu ne sais pas ce qu'il a dit avant, donc je ne comprends pas comment tu peux savoir que c'est nouveau.
Pen^2 (./56460) :
Mais c'est un traité, et on ne peut le modifier en négociant en pratique (c'est le cas et encore une fois, il le dit lui même), donc demander son avis au peuple alors que la procédure est déjà définie et obligatoire (article 50), ça n'a pas de sens !? Ou alors il faudra négocier des nouvelles conditions de sortie validées par le référendum français avec tous les autres pays ? C'est déjà des négociations qui sont prévues suite à l'article 50, cf ce qui se passe avec la Grande Bretagne actuellement, donc je ne vois pas ce qu'il veut de plus ? (par contre faire valider les négociations de sortie prévue par l'article 50 ça pourrait s'envisager). Mais puisqu'il dit qu'il ne veut pas sortir, il n'engagera pas l'article 50 ? Je trouve que son raisonnement tourne en rond.
Ce n'est pas ça que doit définir l'Assemblée nationale et que doit valider le référendum. Les objectifs des modifications des traités, les moyens employés pour convaincre les autres, les conditions d'acceptation du résultat des négociations et les conséquences d'un refus constituent une stratégie qui doit être définie par le législateur en tenant compte des principes du programme. Une fois que ce serait fait, par exemple, la menace de l'utilisation de l'article 50 qui pourrait avoir été prévue en cas de refus de l'accord (et éventuellement sont automatisation) donne un poids conséquent pour la négociation et est peut-être suffisante pour faire accepter les autres pays. Enfin, tout cela constitue une stratégie à définir.
Pen^2 (./56460) :
est intéressant, mais [url]https://laec.fr/s52m3[/url] (notamment) est en totale contradiction avec son constat de ./56450 sans sortir, c'est pas possible. Donc pourquoi dire à RE qu'elle est simpliste ?
Ce n'est pas en contradiction puisqu'il ne dit pas qu'il ne veut pas sortir. Ce n'est pas lui qui décide de ce qui serait à faire, donc il ne va pas s'engager dessus. Si en cas de désaccord, l'Assemblée devait décider que l'on désobéirait aux traités sans en sortir, bah c'est ce que l'on aurait à faire. Ce n'est peut-être pas ce qui serait le mieux, mais puisque c'est l'Assemblée qui décide, Mélenchon n'a pas à s'avancer sur la question.