Sauf qu'on va arriver à un stade où les couples homosexuels qui voudront des enfants ne seront que des exceptions, donc pas de cadre légal, pas de visibilité sanitaire, la merde au niveau administratif, juridique, légal...
A l'heure actuelle, on a quatre cas principaux :
- Adoption d'un célibataire qui devient homosexuel (ou qui a masqué son homosexualité)
- Insémination à l'étranger
- Utilisation d'une mère porteuse ou d'un donneur physique
- Formation d'un couple homosexuel après divorce d'un mariage pour lequel il y a eu des enfants
en légiférant là-dessus, tu évites les débordements (à mon avis, le cas "Utilisation d'une mère porteuse ou d'un donneur physique" est moralement pire qu'accepter un mariage homosexuel), la lourdeur judiciaire (dans le cas où une mère ou un père est reconnu en tant que tel devant la loi, qu'il ou elle décède, que devient l'enfant, étant donné que le partenaire du décédé n'a aucune valeur responsable légale ?), etc.
Après, je suis d'accord qu'il y a d'autres problèmes qui entrent en jeu (par exemple, j'ai un peu de mal à comprendre le fait qu'on vive de façon différente sa sexualité, mais qu'en même temps on refuse l'ensemble des facteurs apportés par cette différence), mais je reste persuadé que fermer les ponts en arguant que "c'est mal" ou "c'est pas normal", c'est refuser de voir une réalité déjà existente. Je peux comparer ça avec certaines personnes qui refusent de parler des risques liés aux rapports non protégés aux collégiens sous prétexte que ce n'est pas normal d'avoir des rapports sexuels en dessous de 15/16 ans... C'est un fait, il y en a, et refuser de l'admettre et de mettre en place un cadre est au final plus dangereux qu'autre chose.
Edit : non, non, montreuillois, je t'ai déjà dit que je n'étais pas intéressé par tes avances
