Hippopotame (./102) :
En ce qui concerne l'économie de l'immatériel c'est tout autre chose par contre. L'idée c'est que si un "bien" est copiable avec un cout nul, alors (en simplifiant) il n'a pas de valeur économique. Ca paraît naturel, et conséquence élémentaire de la loi de l'offre et de la demande, puisque dans ce cas l'offre est infinie.
Mouais nan ça marche pas pasque:
-le cout de copie n'est pas réellement nul.
-le cout de production est certain. Si ces biens n'avaient pas de valeurs économiques, ont finirait par ne plus les produire, d'où la demande, .. ça ne tiens pas. Il faut voir aussi autre chose: le simple fait qu'ils soient consommés leur donne une valeur économique, pour par exemple, faire de la pub ou profiter d'une grande base de clients promouvoir des services facturés.. (google, etc. )
Je pense qu'il y a une équilibre offre/demande à trouver, p-t pas mal différent des formes archaïques, mais bien existant: par exemple on voit de plus en plus depuis le début de l'ADSL des offres 'un forfait pour accéder à une consommation illimité de base + ensuite payer en supplément pour des services particuliers'. Je pense que ça va se généraliser. On peut – et ils aimeraient bien surtout.. – aussi tendre en parallèle vers une hyperspécialisation, mais je n'y crois pas trop: réintroduire par une petite porte l'ancien modèle dans le nouveau (la rareté), ça ne marche jamais. Puis la majorité des gens s'en foutent, et veulent juste un service de base..
-IRL il y a pleins de business qui ont l'aire de se develloper, de devenir rentables, et de ne pas tenir de la bulle. Tenir ce genre de propos il y a 15 ans ou en 2000, pourquoi pas, mais aujourd'hui, ça relève soit du déni soit de l'ignorance..