./7896: comme dans ce cas, le débat a pris des proportions élevées, l'information s'est répandue. Mais dans la grande majorité des cas, l'interaction entre upstream et les packagers downstream - quand elle a lieu, parce qu'il y a certainement plein de cas où il n'y en a simplement pas besoin - se passe bien. Je doute que les distros Linux parviendraient à un tel nombre de packages - des milliers de packages source produisant jusqu'à quelques dizaines de milliers de packages binaires - et survivraient 20+ ans si les gros problèmes étaient un tant soit peu fréquents
![smile](//yaronet.org/107/image/emoji/smile.gif)
Le bricolage des versions par downstream existe, bien sûr, et ce au-delà des backports de sécurité sur des versions non maintenues upstream. Cependant, si downstream et upstream font correctement leur boulot (signalement de bugs et patches utiles par downstream, intégration par upstream, ouverture d'esprit d'upstream à des améliorations qui ont du sens...) en bonne intelligence, à mon sens, la quantité de bricolage downstream reste minime - et dans ce cas, le problème de support de versions bricolées n'existe pas.
Je maintiens quelques logiciels packagés par des distributions Linux. Les packagers de libti*gfm/tilp/tiemu sont polis, et me remontent des améliorations qui ont du sens pour upstream et pour les autres distros: j'ai donc tendance à les intégrer, pour améliorer les choses pour tout le monde. J'ai moins eu l'occasion d'interagir avec des downstreams de memtest86+, certainement bien plus largement utilisé que des logiciels pour calculatrices graphiques TI, et depuis moins longtemps; cependant, par exemple, les packagers Debian ont été un peu présents autour de l'intégration de la nouvelle génération de memtest86+ à Debian.