Edito


Jeudi 16 Juin 2011
Dépoussiérage
Deux ans et huit mois, déjà...

(Ça va peut-être faire de l’ombre à la remontée du blog de vince)
Posté à
18:08
 par bovido -
Mercredi 15 Octobre 2008
Noël !, noël !
Et bien voilà. Je suis parvenu au terme de ma série de deux articles, de qualités diverses, par jour pendant dix jours, et par cela me faisant accomplir mon pari envers Préhisto et chacun ayant lu sa formulation. Ce fut éprouvant de rédiger, chaque jour, tout en tâchant à mes occupations habituelles et à ce tournoi aux parties quadriquotidiennes, deux machins qui m’auraient plu à publier ici. Parfois, j’étais si peu inspiré, que ces travaux d’intense réflexion devenaient, pour certains, une torture de l’esprit ; d’autre fois, mon cerveau avait moult idées et j’en aurais pu parfois créer cinq articles en une journée.

Autrement, en parlant du tournoi, je viens de perdre une partie que je gagnais : je menais, j’allais gagner facilement d’une trentaine de points ; mais je suis un maniaque : même quand je mène largement, je ne veux pas « assurer » les faiblesses potentielles de mon territoire, pour éviter une catastrophe dans une attaque d’icelles, et cela afin de grappiller quelques points dont je n’aurai pas besoin pour gagner dans le cas quand j’ai une très bonne avance. J’avais encerclé dès le début un groupe adverses et par cela me faisait contrôler une grosse partie du centre ; il était séparé d’un côté par un de mes groupes qui semblait, à première vue, fragile à cause d’une série possible d’ataris en chaine ; mais je jugeai que j’eus pu m’en sortir grâce, selon moi, au fait qu’il y eût à la fin une providentielle liberté supplémentaire qui me permettrait de me connecter tranquilement. Je ne jouai donc aucun coup de « sécurité » mais jouai quelques coups me faisant et garder l’initiative, et gagner quelques bons points (dont je n’avais point besoin). Et le grand malheur que vous sentiez venir, arriva, avec une beauté pour moi glaciale, létale, superbe de mon inconséquence avaricieuse. Je réfléchis dix minutes à cette pierre d’attaque fatale que mon adversaire avait posée sur le plateau comme fut enfoncé le stylet dans Sissi (qui ne mourut de suite bien qu’elle fut touchée près du cœur). Je jouai quelques coups de défense, sans trop d’illusion, je cherchai une menace de ko suffisamment grosse pour me faire reprendre un ko vital qui, si je l’eus effectivement repris, m’eût sauvé. Mais il n’y en avait pas de plus grosses que ce ko. J’en jouai une plus petite, l’on me captura mon groupe, le groupe adverse encerclé ne le fut plus par la destruction d’un des encercleurs : il vivait et me faisait perdre la partie par sa vie. Voilà la troisième partie que je perds à la fin pour une erreur d’une stupidité qui ferait, si je n’avais pas un fort flegme, taper la tête contre un mur. Trois fois ! Le même nombre que le nombre de rondes gagnées par moi et exemption pour parité ! Dieu existe donc !

Mais bon, noël !, noël !, j’ai réussi mon pari !


PS : Je viens de trouver une astuce pour ne plus confondre « tache » de « tâche » : « tache » n'est pas couvert par un circonflexe, et reçoit donc des saletés qui le tachent.
Posté à
23:55
 par bovido -
Pénultième
Il est gênant que les verbes se conjuguant sur le modèle de « traire » ne puissent se conjuguer ni au passé simple, ni à l’imparfait du subjonctif. Nous pouvons pour résoudre ce défaut, créer des formes pour ces temps de ces verbes. Ainsi, nous pourrions conjuger « traire » au passé simple comme il suit : je trus, tu trus, il trut, nous trussions, vous trussiez, ils trussent ; et à l’imparfait du subjonctif, comme ceci : que je trusse, que tu trusses, qu’il trût, que nous trussions, que vous trussiez, qu’ils trussent. J’ai employé la voyelle « u » comme principale de ces temps, car les autres étaient fort peu seyantes : que je trasse, que je tresse, que je trisse, que je trosse, que je trÿsse, que je trqsse.

⁂


Aujourd’hui, j’ai récemment eu l’occasion d’assister (pour la forme il y a deux jours). Impressionnant. En tout cas c’était bon ! Malheureusement, vous vous rappelez de SHH ? Alors, d’un commun accord, et tout va bien. Et j’ai perdu, on a la classe... Pour comprendre « chouette », n’est-ce pas, je vois pas trop. Il permettrait de se « cacher » en toute intimité. Ils me poursuivaient... J’ai pas l’habitude et maintenant ça y est, l’Oreille absolue n’ayant eu aucun retour positif, c’était sympa. Et pourquoi moi ?

⁂


Je suis curieux de voir à quoi ressemblera mon monde dans cinquante ans. Quel sera alors le régime politique de la France ? Quelles évolutions le français aura alors subi ? Quelles évolutions le Français aura alors subi ? Que sera alors devenu l’internet ? La télévision aura-t-elle alors disparue ? Ou bien sera-t-elle alors aussi utilisée que l’est le minitel actuellement ? Qu’aurai-je vécu alors ? Que restera-t-il alors de mon réseau d’amis de Facebook ? yAronet aura-t-il alors disparu ? Serai-je alors neuvième dan de go ? Todd sera-t-il considéré à l’égal de Tocqueville ? Vous pouvez répondre à chacune de ces questions.

⁂


Pour combler Myth qui le désirait tant, qu’il me demanda que je le susse le satisfaire (de sa curiosité), je vais donc ici raconter comment s’est déroulée ma dernière expulsion de la bibliothèque : j’y étais lorsque la personne censée être responsable de ce lieu me dit que ce dit lieu (et non ce lieu dit) fermerait dans quelques minutes. Je me rétablis alors debout, reposai le livre que je lisais, puis quittai cette antre livresque. On peut aisément en déduire que cet individu m’expulsa bien de la bibliothèque, car il fut la cause volontaire que je la quittasse : s’il ne m’eut rien dit, je ne m’en fut allé (et non que je ne m’enfutalai).
Posté à
18:45
 par bovido -
Mardi 14 Octobre 2008
Exercices de style
Passé :
Il y a deux jours, alors que je marchais paisiblement dans la campagne, je vis un être humain qui était monté sur une grande chèvre blanche. La chèvre marchait et lui marchait aussi pour ne pas s’appuyer sur le dos de sa monture. Puis je vis l’humain donner un coup de pied à un caillou qui se trouvait au sol. Celui-ci s’éleva dans les airs puis tomba précisément dans un terrier qui se trouvait à quelques mètres de lui. Enfin, ils s’éloignèrent.

Présent :
Je me promène tranquillement dans la plaine. Oh, je vois quelqu’un. Il est sur une chèvre blanche ! Mais apparemment, l’homme n’est pas assis sur le dos de la bête, peut-être afin qu’elle ne souffre pas de son poids. Hé !, il donne un coup de pied dans un caillou !, le caillou roule !, il rentre dans un trou ! Tiens, le drôle de couple part.

Futur :
Dans trois journées, je me baladerai flegmatiquement dans le pays et j’y verrai aller une chèvre d’une blancheur et hauteur grande, qu’un individu enjambera tout en marchant et sans se reposer tout à fait sur la colonne vertébrale de l’animal. L’homme boutera une pierre qui ira dans le ciel puis retombera au sol pour rouler quelques mètres et tomber dans un gîte qui se trouvera précisément là. Alors, je verrai les deux animaux s’en aller comme ils s’en seront venus.

Conditionnel :
Il paraitrait, qu’en certain jour — passé ou futur, nul ne le sait —, je vagabonderais sur les chemins de bord de prairie, que j’y verrait, sur l’un deux, un primate et un artiodactyle, tous les deux blancs et hauts, et dont l’un serait au-dessus de l’autre, que ce primate lancerait une roche grise qui en pénètrerait dans une petite caverne, et, qu’en toute fin, ces mystérieuses bêtes iraient hors de ma vue.

Subjoncitf :
Que je marche, demain !, après-demain !, dans trois jours !, sur les routes campagnardes ! Qu’un caprin blanc et un animal pouvant rire arrivent alors devant moi ! Que ce dernier monte le premier sans l’écraser, et qu’ils avancent tous deux avec leurs pattes ! Que la femme (que s’en soit une !), de son pied, ou de sa main — peu importe !— élance une quelconque chose minéral du sol, et que cela le fasse s’insérer dans un endroit cave ! Mais, surtout, qu’ils partent à la fin !

kikoolol :
lol a ui hier g sorté l'autr jour est g vu 1 sorte de ptit vache tt blanche est tt mimi est yaver dessu un type chelou ki lui monté dessu lool s’été tro bizar ^^ alor apré le gar il a tapaient ds un cayou est il à rouler ds un trou de lapun mdr!!!apré il son parti est il n'été + la mdr xD

Minimaliste :
Je suis passé, j’ai vu, ils sont partis.

Dada :
C’était il y a dix mille ans. Nous mangeâmes des jambes de phoques pour aller dans la ville. Un crayon et une prison tombèrent de la terre puis s’essoufflèrent. Le crayon était superficiel à cause de l’orange et ne transfigurait pas la prison. Une météorite tint un discours fort destructeur et les huit stylos à bille décollèrent de vives voies. Tout roucoula le jeudi.
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23:56
 par bovido -
Divagations nocturnes
On va penser : « Oui, il ne cesse de parler de KGS et du go... Nous on s’en moque, nous savons à peine ce que ce sont... »

Certes. Tant pis.

Il m’est arrivé, il y a quelques minutes, un évènement (et non un événement) que j’ai trouvé assez singulier sur le moment, et qui nécessite que je parle encore des deux sujets susdits. D’ailleurs, pourquoi me fais-je croire que je ne cesse d’en parler alors que j’en ai parlé qu’une seule fois avant, sans compter la petite image ? Je crois savoir.

Bref. Vous êtes sans savoir qu’il y a, ces jours-ci, du treize au dix-sept de ce mois (nous sommes le quatorze), un tournoi de go qui est organisé sur KGS. Il se nomme le tournoi « Iron Man », et est censé être un tournoi d’endurance : à compter de trois heures cinq du matin du treize, il y aura une partie d’une heure et demi environ toutes les six heures à jouer (donc à trois heures, à neuf heures, à quinze heures et à vingt-et-une heures). Et de parties, c’en fait... vingt (saperlipopette ! Comme le nombre d’articles que je me suis astreint à publier en dix jours !) L’on peut en jouer, sur ces vingt, que cinq ; mais moi, je préfère toutes les jouer. Cela est fort fun.

Or hier, alors que j’attendais la première ronde pour la jouer, arriva trois heures cinq. Normalement, quand la partie de tournoi commence pour un joueur, celui-ci voit apparaitre une petite fenêtre KGS lui demandant s’il veut rejoindre sa partie sur le champ. Mais, moi, je ne vis rien arriver. Le bruit, vitement, courut follement : je fus automatiquement exempté de cette ronde-ci pour « parité » et l’eus donc gagnée automatiquement ! En effet, il arrive qu’il n’y ait, de présents, qu’un nombre impair de ceux-ci pour jouer une ronde ; que faire pour résoudre ce problème, car il ne peut y avoir, bien évidemment, qu’un nombres pairs de joueurs en cours de partie ? Eh bien, mes amis, on tire au sort un joueur présent et on le déclare vainqueur par parité ! Comme je l’ai dit plus tôt, le sort tomba sur moi. Amen.

Puis je jouai mes autres parties de la journée. Une journée s’écoula et arriva trois heures cinq d’hui. Et j’attendis donc la fatale fenêtre.

Nul fenêtre ne parut. Je devins perplexe et me doutai de quoi il en retournait. Je vérifiai la page, donnée une minute avant par un des censeurs, qui indiquait les appariements et vis :

    Bovido [7k]	      Exempté ( Parité )


Ah !

(Cela me fait donc trois victoires et deux défaites, et me place septième sur trente-quatre participants encore vivants. Avec un peu de chance, je gagne un cours gratuit et un mois d’abonnement à KGS+.)

Que je dorme, à présent.
Posté à
04:17
 par bovido -
Lundi 13 Octobre 2008
Blablablablab
Un article n\'importe quoi.

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Bliblabliblilblo.

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« Je ne pense qu\'à vous ; si par un miracle.... vous étiez hors de ma pensée, il me semble que je serais vide de tout. » Sévigné.

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Il m\'est venu l\'habitude très louche d\'utiliser de plus en plus souvent ce smiley : « =) ».

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La qualité est fort basse ce soir.

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#tromb# Fichier joint : img (carte_émotions.jpg)

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Mais c\'est que je vois trouble. Alors il m\'est difficile de taper. De plus, mon esprit est lui-même trouble. Ainsi, je vais avair du mal, j\'ai eu du mal, à trouver un truc intéressant à dire.

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Pwet pwet.

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Et je n'ai pas honte de cet article !

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Mort de rire...
Posté à
23:57
 par bovido -
Une pensée hasardée
Ma posture et une de mes occupations préférées est celle pour laquelle je me tiens assis sur une marche, un banc, ou une quelconque proéminence ayant une hauteur du sol de quelques décimètres, afin d’y penser par-delà ce que je faisais, ferai, subissais ou subirai. J’aime ainsi méditer et bien prendre conscience de mes sensations, de mes pensées, et de mes sentiments. Je resterais sans ennui et volontiers plusieurs heures à cela, si je n’avais pas la volonté d’accomplir quelque autre action en ce laps de temps. Pendant ce temps de réflexions diverses, je sens mon esprit léger et que tout sentiment déplaisant, si jamais il y en avait, est en train de sortir de moi.

Poil à moi.
Posté à
20:45
 par bovido -
Dimanche 12 Octobre 2008
Infos locales
Il n’y a d’ailleurs pas qu’à Fontaine de Vaucluse qu’il y a ce genre de curiosités : la poste de ma commune s’est fait mettre un drapeau de l’Union européenne, et nul autre, à sa façade. Quel a été le raisonnement de ceux qui ont fait accrocher là un drapeau de l’Union européenne quand ils l’ont décidé, et sans même mettre le français ? Quel rapport entre la poste et ce drapeau ?… Ça me laisse perplexe.

Mais il y a, tout de même, quelque nouvelle réjouissante. La mairie de, encore, ma commune avait eu, quant à elle, à sa façade, en plus du drapeau français, le drapeau de l’Union européenne et le prétendu celui (sic) de la prétendue « Provence » (composé de neuf bandes verticales alternativement « or et sang », avec une bande or accroché à la hampe) ; mais dernièrement, ces deux derniers drapeaux ont été retiré, et seul le drapeau tricolore parait à présent sur la mairie.

J’informe aussi que l’église de la même commune a, à son frontispice, une inscriptions, à demi effacée, et qui est « LIBERTÉ — ÉGALITÉ — FRATERNITÉ ». Celle de la commune voisine porte également cette devise. Je suis peut-être dans quelque colonie de la République.

Autrement, un jour que je faisais du vélo et me promenais dans la plaine du bord de la Durance, dans la campagne donc, il arriva que je vis devant moi un type sortir d’une maison avec une carabine et allant à ma rencontre. Il me demanda ce que je faisais là, je lui dis que je faisais du vélo, il répondit que j’étais dans une propriété privée (je m’étais, semble-t-il, enfoncé dans une propriété privée, mais sans le savoir, car il n’y avait ni panneau, ni indication quelconque de cela et, s’il ne me l’avais pas dit, je ne l’aurais jamais su, car rien ne distingue la propriété privée de la campagne publique quand il n’y a pas de grillage ou barrière), je lui répondis, observant légèrement inquiet sa carabine, et à mon tour, que je n’étais pas censé le savoir ; puis je partis. Et mentalement, je le rossai pour son insolence avec de vigoureux coups de bâton. Quand je serai au pouvoir, ce sera le premier propriétaire terrien dont j’ordonnerai l’expropriation forcée.

Lâchez vos coms. xD

~


La déconvenue :

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Posté à
22:59
 par bovido -
Boum
La façade de la mairie de Fontaine de Vaucluse :

img

Je trouve qu’elle a quelque chose qui cloche... Il y a comme un truc qui manque, ou qui est de trop... Je ne vois pas ce qui provoque cela, mais je le sens... Ça vous fait-il pareil ? Des idées sur d’où ça peut venir ?...


PM (Postmodification) : Ah ! Après une observation attentive, j’ai trouvé ce qui n’allait pas !: c’est tout simplement qu’on a oublié d’effacer les deux inscriptions « R.F. » !
Posté à
16:38
 par bovido -
Samedi 11 Octobre 2008
Page blanche
Cela fait une heure que je suis devant mon traitement de texte qui me présente un fond blanc. Je dois publier, si je veux mon honneur sauf, un article avant minuit ce soir. Je... Je ne sais pas quoi dire. Ce matin, je me suis levé. C’est-à-dire que j’étais dans le lit puis — hop — je me suis mis debout.



J’ai l’impression que c’est mauvais. Et tout ce blanc qui est encore au-dessous... Que dire ? C’est l’angoisse. Ce blanc. Mais il me semble que s’halluciner à regarder ce blanc vide de texte bride encore plus l’imagination. Il me semble que se promener, soit en ville, soit dans la nature, au contraire, apporte moult riches idées. Aaah. Mon cerveau tourne à vide.

Un quart d’heure plus tard après la fin du dernier paragraphe, je vois que je ne suis toujours pas inspiré. Je vais raconter un évènement dont je fus témoin hui.

J’étais assis sur le gazon du jardin de la bibliothèque et jouais au go avec un plus jeune que moi ; nous étions, avec mon adversaire, assistés de quelques autres jeunes (que je faisais habituellement jouer avec moi et entre eux), et qui étaient fort intéressés par la partie en cours, et ce jeu, depuis qu’avec ce dernier, je les avais distraits du football (ce dont je suis fier). D’autres jouaient dans le jardin et une mère était avec son petit fils (et non son petit-fils) de trois ans. Ce petit garçon était d’un langage assez trivial et je me demande à présent s’il n’étais pas un de nos yAronautes : à une question qu’on lui avait posé qui portait sur le lieu où se trouvait quelque chose, il répondait « dans mon [séant] » (ce blog doit être exempt de mots triviaux, et là va être la difficulté pour continuer ce récit). J’ai planté le décor, que je raconte ce qui se passa, à présent.

Il advint que ce petit dit que « les arabes sont des fils de [péripatéticienne] ». Il est à noter que ceux qui jouaient au go avec moi, et ceux qui jouaient dans le jardin, se disaient volontiers arabes. Sa mère entra en furie et lui mit une énorme baffe, qui le fit bien pleurer, et exigea qu’il s’excusât auprès de ceux auprès de qui il était censé s’excuser. Il dit alors aux enfants quelque chose que sa mère n’entendit pas et qui les faisait répéter cette mystérieuse parole à l’oreille de l’un et de l’autre. Sa mère, qui était en furie, exigea qu’on le lui dît. Après un moment d’hésitation, un d’eux, hilare, dit qu’il avait dit que, en gros, car je ne m’en souviens plus textuellement tellement c’était long et vraiment vulgaires, « les arabes sont des *** de *** qui sorte du *** du *** et qui *** » ; bref, c’était digne d’être noté tellement c’était beau. Sur cela, sa mère hurla comme une folle et courut sur lui, lui, qui avait trois ans, rappellè-je, s’enfuit comme un fou en pleurant terrorisé par sa mère. Elle le rattrapa et le roua de coups de pied et de poing avant que quiconque eût pu réagir contre cela. Puis elle, et lui, partirent.

Je pensais que c’était peu probable, qu’à son âge, il comprît ce qu’il leur avait dit, et tous s’accordèrent à trouver la réaction de la mère outrageusement hors proportion. Je me demandais, narquois en moi-même, de qui il avait pu bien répéter de telles paroles (car je doute qu’il en fut l’inventeur).
Posté à
23:57
 par bovido -
Criticoblog
Le blog de BookeldOr : le saigneur de CSS
C’est, sans aucun doute, le meilleur yAroblog. Un seul conseil : visitez-le et je me tais, car toute description de celui-ci ne peut être que ridicule. À ne pas confondre avec le blog de Ximoon qui a un certain cousinage artistique avec lui.

Points forts : un désigne (sic) novateur et agréable à l’œil, de la bonne musique, des textes qui font réfléchir et des vidéos superbement réalisées.

Points faibles : il n’en a pas.

Citation : « J’ai un peu modifié la CSS pour la mettre bien claire, lisible et fraiche comme je l’aime. »


Le blog de Bovido : Blog de Bovido
Il est indubitablement le blog dont je lis plus les commentaires que les articles, que je ne lis souvent que pour y repérer les fautes de français, et les faire remarquer à leur auteur (des articles, non des fautes).

Points forts : présentation sobre, style clair, contient peu d’images.

Point faible : ne surtout pas lire les premiers articles, de l’année 2004.

Citation : « L’Espéranto n’a qu’un article défini (la), invariable pour tous les genres, nombres et cas. Il n’a pas d’article indéfini. »


Le blog de Kevin Kofler : ???
Les jeunes de maintenant disent que ce blog n’est qu’une légende et n’a jamais existé. Je conteste cela : je l’ai vu de mes yeux, alors qu’il n’était pas encore censuré ! Mais la vieillesse m’en a fait oublier la teneur exacte.

Point faible : n’existe pas.

Point fort : n’existe pas.

Citation : « Erreur »


Le blog de Myth : So Do Myth
Il est probablement le blog le plus visité de yAronet malgré la bénignité et le non-sérieux des sujet qu’il traite, comme le prouve la liste de ses points faibles. Il est souvent mis à jour car son auteur semble bien aimer écrire (alors qu’il peut arriver qu’un blog soit souvent mis à jour même lorsque son auteur n’aime pas écrire ; qu’un blog ne soit souvent pas mis à jour alors que son auteur aime écrire ; ou qu’un blog ne soit souvent pas mis à jour et que son auteur n’aime pas écrire.)

Points faibles : absence de considérations philosophiques sérieuses et pointues, humour subtilement pervers omniprésent, a trop de visiteurs.

Point forts : a un fond mignon et chatoyant, parfois drôle.

Citation : « Tout va bien, oral d’espagnol demain, youpi queeeell bonheur -_- Sans oublier les TPE, les DS bloqués, les DM, les exams blancs, le code, et plus car affinités. »


Le blog de Nil : 12, rue des Brumeries
Il paraitrait, mais rien n’est sûr, que son auteur serait un geek artiste et marié. Quoiqu’il en soit, c’est quelqu’un qui a un blog : celui dont je parle présentement.

Points forts : écriture de qualité, jolie CSS.

Point faible : voir la citation ci-dessous, puis le blog.

Citation : « Je vais essayer de m’astreindre à une série de mises à jour régulières. »


Le blog de Prehisto : Le Glob du Prehisto
Ce blog-là est un blog bâtard fruit du croisement in vitro, réalisé par des scientifiques peu portés sur l’éthique, du blog de moi-même, dont il a pris les couleurs et le peu de modifications de le CSS, effectuées par rapport à celle par défaut, qui est de yAro, et du blog de Myth, dont il copie le style et la présentation des articles. À noter, qu’en 2004, il était encore un blog indépendant.

Points forts : s’inspire de mon blog, reportages vidéos de qualité, a moins de visiteurs que mon blog.

Points faibles : s’inspire du blog de Myth, a rasé la barbe de son auteur.

Citation : « Un simple clic quotidien peut aider des ONG en Ethiopie à transporter de l’eau aux populations qui n’y ont pas accès. »

Le blog de vince : vince's Blog
C’est un blog à biconcept (abrégé en « biceps », dans le jargon), de la variante « aucun des deux concepts n’est suivi ». En effet, la plupart du temps, le volume du texte d’un article est plus grand que celui du texte des commentaires ; et il n’interviewe plus de blogs !

Points forts : idéal quand on est affalé sur son canapé en mangeant un paquet de chips.

Points faibles : mis à jour trop souvent dans la même journée, ne propose plus d’interviews de blog, tente de faire de la concurrence à mon blog.

Citation : « Je vais passer une journée vraiment géniale ! »
Posté à
20:44
 par bovido -

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