very (./80) :
Mais laisser-faire et veiller à ce que ça se passe bien c'est pas si dur...
Ca je peux l'envisager...
Il y a autre chose, aussi, qui a été assez oublié, c'est la psychose des lettres à l'anthrax. Pas difficile à faire...
Pasque Hippo pense que comme les States sont trop libéraux et pas assez disons centralisé-étatisé comme la bonne vielle France de De Gaulle
rien ne peux marcher là-bas pasque du coup c'est trop le bordel et c'est pas assez efficace comme il dit Keynes.
C'est un peu oublier que lors de la seconde guerre mondiale en pas 1 an ils ont produit la plus grosse armée du monde de toute pièce..
Et oui mais justement, à l'époque c'était une économie d'ingénieurs et de techniciens ; aujourd'hui une économie de finance et de services. Le libéralisme, la mobilité sociale aux Etats Unis est une force, c'est vrai, mais qui n'empêche pas que les circonstances historiques ont amené un déclin relatif au fil des décennies.
A vrai dire l'évolution ces dernières décennies de l'économie américaine peut être vue comme une adaptation souple et assez remarquable au déclin. Néanmoins déclin il y a, qui touche aussi sans doute les services. Entre la liquidation du Che et le mollah Omar s'enfuyant en mobylette, il y a un monde. L'agent-aventurier baroudant à travers le monde a laissé la place aux bureaucrates, aux grandes oreilles et à l'illusion technologique.
Sinon Keynes il ne dit au fond pas grand chose sur la problématique étatisme/libéralisme, tout ce qu'il dit c'est qu'il y a un petit problème de débouchés à régler.