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ZerosquareLe 22/02/2019 à 09:56
Nil (./5504) :
Typiquement, on a interdit pendant des années les diacritiques non français (en particulier le i accent qui existe dans les langues régionales sur le territoire français, mais pas uniquement, le tilde était aussi banni des communications administratives, et les nouveaux entrants perdaient une indication par rapport à leur nom). L'interdiction en elle-même a sauté il n'y a pas longtemps (et encore, ce n'est pas grâce à France).
D'ailleurs toutes les rétrospectives (organisées par le ministère de la culture) transgressaient l'interdiction en écrivant "Luis Buñuel", ou "Salvador Dalí". Donc utilisaient une graphie non officielle et interdite en France (donc illégale et non reconnue). Je me demande d'ailleurs comment a été écrit Dalì lorsqu'il a reçu la Légion d'honneur...
Euh... ça n'a pas grand-chose à voir ? Ce dont tu parles était une spécificité de l'administration, en pratique quasiment tout le monde écrivait les diacritiques. Pour le point médian, c'est loin d'avoir été adopté partout, et ce n'est pas neutre idéologiquement.

Nil (./5504) :
Et puis... soit ça restera un usage secondaire et ça disparaîtra d'ici 5 ans, soit ça deviendra une habitude.
Tu te rends compte que tu me donnes raison, là ? cheeky

Nil (./5504) :
Mais si on sclérose la langue française en ne lui offrant pas les prises de risque (mineures) d'évoluer par rapport à la société qui nous entoure, on risque de l'enterrer à terme...
C'est à peu près le même argument que ceux qui voulaient accepter l'"orthographe SMS" à l'époque où c'était à la mode grin
Franchement, y'aurait beaucoup à faire pour que les textes administratifs soient compréhensibles par tout le monde avant de s'occuper de ce genre de choses...