Je voudrais préciser que 18 mois après ce test, ce jeu reste parmi les plus addictifs de ma ludothèque, grâce à la force du concept de Klaus Teuber.
Une autre extension est disponible depuis un bon bout de temps : Villes et Chevaliers actuellement à 4,49€.
Il s'agit là de l'adaptation de l'extension au jeu de plateau. Les règles se compliquent drastiquement et l'on ne peut que vous conseiller d'aller lancer le didacticiel dédié. Comme pour le jeu de base, il est incomplet et il faudra en passer par la lecture assidu du glossaire et quelques défaites pour bien comprendre toutes les règles.
Désormais, vous aller pouvoir recruter des chevaliers dont le rôle est de combattre les barbares qui arrivent par vagues successives au rythme du lancer d'un dé supplémentaire. La puissance des barbares est égale au nombre de villes en jeu. Si l'ensemble des joueurs n'arrivent pas à contrecarrer leur offensive alors le joueur ayant le moins contribué à la défense en fera les frais : l'une de ses villes sera pillée lâchement et elle redeviendra une simple colonie. Produire un chevalier coûte un minerai et une laine, ce qui repositionne la ressource laine sous-utilisée par rapport aux autres ressources de la version de base. Mais il faudra activer vos chevaliers au moyen d'un blé par chevalier, ce qui arrivera souvent et s'avère très consommateur de blé. L'autre différence majeure est l'ajout de nouvelles ressources : le papier, dérivé du bois, le tissu de la laine et la monnaie du minerai. Une ville au bord de l'une de ces surfaces ne produira plus 2 ressources de base identiques, mais l'une et l'autre : un bois et un papier par exemple. Ces monnaies d'échange font évoluer vos villes et vous permettra d'obtenir des aptitudes supplémentaires : produire des chevalier puissants ou encore obtenir une ressource de votre choix si le dernier tirage ne vous rapporte aucune ressource (sauf pour le 7). Faire évoluer vos villes avec ces nouvelles ressources conditionne aussi l'obtention de carte qui sortent désormais au hasard en fonction du dé qui conditionne l'arrivée des barbares.
Le voleur est toujours là mais vous pouvez construire des remparts pour pouvoir augmenter le nombre de ressources qu'il ne vous volera pas.
Autant dire que si vous commenciez à vous ennuyer avec les règles de base, vous allez trouver là une bonne dose de piment. Le jeu redevient aussi addictif que lors des premières parties. Un mini-mode campagne est là et l'on regrettera sa taille ridicule de 4 cartes, communes avec les 6 cartes disponibles en partie libre, qui ne font que combiner ces nouvelles règles avec les cartes de l'extension des marins.
Une fois de plus le caractère radin de ce contenu numérique exaspère, mais le jeu est tellement bien pensé que cela ne gâche en rien le plaisir de ces nouvelles parties. Quoi ? vous ne l'avez pas encore acheté ?