arnsy (./41) :
C'est bien un des inconvénients des formations universitaires. Elles sont trop spécialisées mais c'est un héritage historique ça. La LRU ou la professionalisation de ces formations universitaires n'a rien à voir avec ça.
Bien sur que si !
Le motif qu'avait avoué Pécresse lorsqu'elle avait proposé sa loi, c'était que les facs n'étaient pas assez professionalisantes.
La professionalisation, tel qu'on l'entend par la droite, c'est la surspécialisation : La formation dans un seul domaine de manière à être directement assimilable sur le marché de l'emploi. En quelques sorte on vise à transformer les gens en mouchoir de poche.
Je crois que tu fais fausse route sur ce point. La principale critique des services de ressources humaines des entreprises concernant les facs est que celle-ci n'offre pas de premier cycle suffisamment généraliste et qu'au contraire les masters ne sont bien souvent pas assez en relation avec les besoins des entreprises.
Pourquoi donc les entreprises pousseraient-elles dans le sens d'une spécialisation accrue du premier cycle alors qu'elles critiquent justement ce point ?
darkspoilt (./47) :
Et la taxe d'apprentissage c'est surtout pour les entreprises qui ont des apprentis ce qui n'est pas le cas de tout le monde.
Et bien pas du tout. Toutes les entreprises y sont assujetties. Elles sont dans l'obligation de versé 0.5% de leur masse salarial dans cet impôt. Une partie va au trésor publique, une autre pour l'apprentissage (et si l'entreprise n'a pas d'apprenties elle doit la verser à un CFA) et enfin la dernière partie va à des formations habilités (genre une fac, une école de commerce ou d'ingénieur..).
Pour cette dernière partie l'entreprise est totalement libre de la verser à l'organisme de son choix.