Nil (./22) :
Mais tout ça pour dire qu'il y a de nombreux points de vue, et qu'au final, la nature reprendra ses droits
Je pense que la nature, comprise dans sa dimension évolutionniste, mouvante, est très très solide. Elle a résisté à des changements majeurs, elle a quasi-ressuscité et est repartie de plus belle après des extinctions massives..
Sauf si on réussit à faire péter la Terre avec une grosse bobinette où que l'on dérègle le climat d'une manière extraordinaire (des milliers de fois ce qu'on a fait jusque aujourd'hui..), la vie vivra ou nos survivra. Ce n'est pas le problème que l'on doit se poser. On est vraiment très loin de porter atteinte àla vie,on se donne une importance que l'on a pas..
Le problème doit être plus égoïste ( c'est le seul à avoir un sens ): quelle est le meilleur environnement pour nous, demain, après-demain, .. ?
Et là c'est assez vite évident que l'on a intérêt à préserver une certaine diversité... en tout cas c'est le pari le moins risqué..
liquid (./20) :
faut etre vachement pretentieux pour affirmer que la disparition de telle ou telle espece n'a pas d'impact sur l'equilibre ecologique.
Oui., mais :
Sasume (./23) :
./18 Alors là je trouve ça ridicule de penser comme ça
D'où te permets-tu de décider que certaines espèces devraient plus survivre que d'autres ?
C'est le propre de la décision d'être difficile, injuste, subjectif et égoïste. Au vu de notre connaissance actuelle, on sait que la disparition de certaines espèces aura un impacte mineur et que la disparition de d'autres pourraient bouleverser bien des équilibres dont nous faisons parti. (évidemment, nos connaissances sont partielles, mais bon ). L'homme n'est pas Dieu, il y a des moyens limités, et si on veut investir pour protéger des espèces, c'est évident que l'on définira des priorités. C'est déjà ce que l'on fait aujourd'hui avec les classements des espèces en voies de disparitions.
Il est évident que d'un point de vue génétique, c'est plus 'intéressant' de garder qqch de rare (une espèce très singulière, particulière) qu'une espèce qui ressemble à 2000 autres. D'un point de vue des équilibre environnementaux, c'est également évident qu'on préfèrera faire des efforts pour un maillon clé que pour qqch qui n'a presque aucun impacte (on n'a plus de loups ou d'ourses en France, ça n'a pas tout modifié..).
Je pense que toi Sasume ton idéal c'est de vivre dans une société ou par construction on garantirait le 'bon fonctionnement' (non-empreinte de l'homme) de la nature et donc que ce serait absurde dans cette perspective de fixer des priorités car de toute manière ça veut dire que de la base ça va pas...
C'est une vision sans aucun doute intéressante, surement utopique (toutes espèces laisse une trace sur les autres et sur l'histoire de l'évolution), mais vraiment très loin du monde réel d'aujourd'hui.
Si on me propose de choisir entre sauver les requins ou les dauphins, mon choix sera vite fait. Bien évidement c'est un point de vue égoïste. Je préfère sauver une des si rares espèce intelligemment supérieures et qui est génétiquement assez singulière à un truc globalement banal et peu important.