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EthanielLe 15/10/2009 à 00:07
Sally (./5601) :
mais par chez moi le œ (complètement ouvert c'est ça ?) est inusité.
Il n’y a donc par chez toi aucun jeune, vous êtes sans cœur mais n’avez pas peur, et rentrez à pas d’heure, c’est ça tongue ?
Sinon, j’appuie la remarque de Nil en ./5594 : pour le /œ/ (« ouvert » si on se restreint aux « eu », « mi-ouvert » si on considère toutes les voyelles), je ne trouve aucun exemple non suivi d’une consonne, à croire que c’est un support obligatoire (idem pour /ɔ/, le « o ouvert » (qui n’est que « mi-ouvert » pour l’ensemble des voyelles), dont je ne trouve aucun exemple non suivi d’une consonne) : je n’y avais jamais fait attention, c’est intéressant.
Sally (./5601) :
le « o » toulousain (comme dans rose) est bien plus ouvert que le « o » que j'appelle ouvert (comme dans « bol »)
Effectivement, le « o toulousain » me semble être un /ɒ/ plus qu’un /ɔ/, donc plus très loin du /ɑ/ (si le triangle vocalique est trapézoïdal et non rectangulaire, c’est que plus la bouche est grande ouverte, plus il est difficile de prononcer des voyelles différentes, la pointe du triangle étant atteinte quand on est prêt à se décrocher la mâchoire).
D’après la WP, le /ɒ/ existe avec l’accent du Nord (ah bon, peut-être, je ne connais pas).
Sally (./5601) :
Par contre si je ne rêve pas il y a une différence entre mettre et maître embarrassed (mais bon peut-être que je rêve).
D’après le Wiktionnaire, les deux se prononcent à l’identique : /mɛtʁ/
Cependant, le WT vaut ce qu’il vaut, seul un dictionnaire plus pointu pourrait trancher.
Intuitivement, je dirais que si différence il y a, elle est de longueur et non de qualité, mais sans doute est-ce l’accent circonflexe qui me pousse à allonger la voyelle (alors même que la longueur des voyelles est non significative en français, donc en fait c’est n’importe quoi tripaf).
Sally (./5601) :
Ah, la distinction s'entend peut-être de moins en moins, mais j'ai l'impression qu'on entend plutôt de plus en plus â cheeky (mais bon j'ai de la famille vers Troyes et on y pârle comme çâ ^^)
Ah, ceci explique celâââ tongue


Tiens sinon, pour le « problème du /ə/ », comment prononces-tu ces deux bouts de phrases ?
• « je pleure »
• « je peux »
Personnellement, je ferme trop le /ə/ qui ressemble donc un peu trop au /ø/, ce qui rend mon « je peux » monocorde (alors que mon « je pleure » fait bien la distinction entre /ə/ et /œ/) : je dois améliorer ma diction, dirait-on...