78Fermer80
PolluxLe 04/11/2008 à 23:34
Nil (./77) :
Non, tu te méprends sur mon point 2 : je pense qu'il faut moins de moyens pour faire vivre un service public que pour motiver un service privé : un service public va se suffire avec le remboursement du coût de l'opération, là où il y a toutes les chances pour qu'un opérateur privé ne s'embête pas avec quelque chose qui ne sera qu'une opération blanche (donc ça couterait plus pour favoriser l'émulation).

Enfin, j'avoue que je n'ai pas pris en compte dans ma réflexion le coût de la mise en place d'une telle structure si elle n'existe pas (mais, en l'occurrence, FT existe déjà).

Oui enfin on sait bien que la notion de "coût" est très floue, puisque ça dépend beaucoup de la façon dont c'est fait/organisé... La faible marge pour inciter à investir pourrait être largement recoupée par les gains d'efficacité que peut fournir la concurrence.

Peut-être que le service public est tout aussi bien, mais peu importe : mon point est que les deux solutions sont envisageables (et du même ordre de grandeur en termes de coût), et que contrairement à ce que disait Sally le fait de privatiser n'est pas incompatible avec le développement des régions moins rentables puisqu'on peut subventionner pour obtenir cet effet-là... (mais évidemment on peut pas privatiser un service public gargantuesque et se contenter de subventions symboliques ou peu/mal incitatives pour le remplacer)