damnvoid (./82) :
(ça defeaterait un peu le purpose).
En français, ça donne quoi ?

on l'empêche donc de profiter de sa présence initiale sur le marché, et c'est bien normal. une autre solution aurait pu être de séparer FT en deux entités, une publique de gestion et d'attribution des infrastructures existantes, et une privée qui serait partie sur des bases d'égalité avec les autres opérateurs. c'est d'ailleurs un peu le principe de RFF, non ?
Et l'utilisateur y gagne quoi ? Je vois bien que ça complique le tout, mais bon j'ai beaucoup de mal à en voir l'intérêt pour l'utilisateur au final... La concurrence ne garantit absolument pas des meilleurs prix, sauf si on l'encadre de façon ultra-précise. Il y a tout de même pas mal d'exemples de services qui se sont dégradés après leur privatisation, alors que c'était censé être nettement mieux...
Pollux (./83) :
Oui tu parles d'appels d'offres publics, c'est de la délégation pure. Mais avec des subventions indexées par exemple sur le prix de l'abonnement (l'Etat paye les 2/3 de ton abonnement) on reste bien plus proche du modèle "normal" (et il y a toujours une incitation à ne pas fournir la ligne trop cher parce qu'un concurrent pourrait ouvrir une nouvelle ligne moins cher et te piquer tous tes abonnés). Je ne dis pas que la concurrence serait parfaite, permettre une concurrence saine c'est toujours un exercice difficile, subventions ou pas : le but des subventions est simplement de rendre rentable (= économiquement possible) quelque chose qui ne l'était pas.
Mais du coup, l'État se retrouve à payer de sa poche non seulement la mise en place du service (ce qu'il aurait fait de toute façon), mais en plus les bénéfices de la boîte qui auraient pu être nuls si c'était une entreprise publique, non ?
